Par Jean-Pierre Mbelu
Le temps finit par bien faire les choses ! Les découvertes faites chez John Numbi nous donnent finalement raison.
Mieux vaut plus tard que jamais, dit-on. Alain Foka se livre à un reportage. Il dit le un millième de ce que plusieurs compatriotes kongolais disent depuis plus de deux décennies. Un exemple. Les lecteurs de « Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux » en savent quelque chose. Ce livre est écrit en 2004. Le reportage d’Alain Foka est fait en 2021. Soit !
Des compatriotes viennent de découvrir que « les généraux de pacotille » du régime d’occupation et de balkanisation du Kongo-Kinshasa dont alias Joseph Kabila est le Cheval de Troie détenaient les armes de guerre et que certains de leurs domaines étaient des lieux de torture et de crimes. Mais, c’est un secret de Polichinelle.
Des analyses fouillées traitent de ce régime depuis plus d’une décennie. Personnellement, j’ai écrit un livre là-dessus. J’y critique un compte-rendu d’une ONG américaine, Enough Project, sur les aspects léopoldiens de « l’homme de Kingakati ». Le livre est intitulé « Demain, après Kabila ». Il a été publié en 2018. Il revient sur le processus vicieux et vicié dans lequel le pays s’est engagé depuis la guerre de l’AFDL de 1996. Donc, ce qui est trouvé chez John Numbi n’est que la face visible de l’iceberg. Il y a pire. Bon ! Mieux vaut tard que jamais !
Hier, nos articles sur toutes ces questions étaient « des exagérations » et des « acharnements ». Le temps finit par bien faire les choses ! Les découvertes faites chez John Numbi nous donnent finalement raison. Oui, mieux vaut tard que jamais !
Babanya