Par Jean-Pierre Mbelu
Souvent, lorsque nous traitons de l’appauvrissement anthropologique, nous ne sommes pas toujours explicite. Il s’agit de l’appauvrissement à la fois culturel, social, économique, spirituel, politique, environnemental, etc. Il s’agit de l’appauvrissement de tout l’humain kongolais.
La misère et l’ignorance sont des facteurs aggravant cet appauvrissement. Pas de courant, pas d’eau, pas de nourriture,, pas de logement décent, pas d’école et d’université dignes de ce nom ; des églises opium des populations appauvries, etc. Cet appauvrissement impacte la recherche et la pensée. Ceux et celles qui peuvent encore écrire pour le grand public et les réseaux sociaux deviennent des commentateurs des faits d’actualité dont ils ne connaissent ni l’histoire, ni le contexte, ni le rôle historique joué à travers le monde.
Pas de courant, pas d’eau, pas de nourriture,, pas de logement décent, pas d’école et d’université dignes de ce nom ; des églises opium des populations appauvries, etc. Cet appauvrissement impacte la recherche et la pensée. Ceux et celles qui peuvent encore écrire pour le grand public et les réseaux sociaux deviennent des commentateurs des faits d’actualité dont ils ne connaissent ni l’histoire, ni le contexte, ni le rôle historique joué à travers le monde.
Beaucoup de jeunes kongolais tombent dans ce traquenard. A cause de la misère et de l’ignorance. Ils magnifient les agences de sédition opérant au pays et les mercenaires dont ils se servent. Du moment qu’ils ont leur argent et qu’ils sont ignorants du complexe d’infériorité dont ils souffrent, cela est bon pour eux. Ils pourraient être surpris si, le Kongo-Kinshasa, ayant des gouvernants responsables, les arrêtait comme étant des agents de l’agencification du pays.
Beaucoup de journalistes des réseaux sociaux et plusieurs mouvements dits de la société civile sont des victimes inconscientes et/ou consentantes de cette roublardise des agences de sédition participant à la guerre hybride menée contre le pays. Ils en font la publicité. C’est triste. Sans la connaissance consciente de cette agencification du pays, le pire serait à venir. Les minorités éveillées devraient être écoutées. Elles ont une humble longueur d’avance.
La misère et l’ignorance demeurent les grands fléaux du pays. Tant qu’elles ne seront pas combattues sur fond d’un amour sacrificiel pour le pays, elles y feront toujours surgir des monstres. Les beaux discours de l’oligarchie ploutocratique n’y changeront rien. Absolument rien. Les attaques contre ceux qui sont qualifiés de « nyonsologues » ont, à quelques exceptions près, l’objectif de cacher cette misère et cette ignorance crasse nuisibles au pays.
Babanya Kabudi