Par Mufoncol Tshiyoyo
La question que l’on se pose rarement, quand il s’agit d’Ebola au Congo, c’est pourquoi sa propagation ne se localise qu’à l’Est du Congo ? Et où exactement à l’Est, dans quelle partie de l’Est du Congo ? Mais pourquoi cette épidémie ne se répand pas dans la partie de Minembwe, par exemple, étant donné que Minembwe se situe également à l’Est du Congo ?
C’est à Goma que l’on signale son apparition. Goma n’est pas loin du Rwanda. Quand on parle de l’est du Congo, on oublie souvent de préciser que l’est du Congo est vaste. Il englobe aussi les environs de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie, du Rwanda.
Ebola n’est pas une maladie innocente
L’épidémie d’Ebola ne se diffuse qu’à l’est du Congo sans toucher par magie ni l’Ouganda, ni le Burundi, ni la Tanzanie, ni le Rwanda. Et s’il y a propagation, les commerçants en contacts avec tout le monde au marché et en provenance d’autres régions ne pourraient-ils la ramener vers Kinshasa, Lubumbashi, Kasaï ? Par épidémie, on entend « apparition et propagation d’une maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un même endroit un grand nombre de personnes, d’animaux (épizootie) ou de plantes (épiphytie) ». Pourquoi sa localisation ne se limite seulement qu’à l’est du Congo et dans la zone de conquête et de guerre ?
Les ennemis du pays, ceux qui combattent le Congo, n’ont pas su vaincre autrement l’esprit de combativité de la véritable résistance congolaise à l’est du Congo. J’applaudis l’est du pays. Je leur exprime toute notre admiration dans ce qui est devenu une bravoure légendaire. Cependant, les ennemis du Congo, de l’extérieur et de l’intérieur (des fils du pays), ne s’avouent pas vaincus. Désormais, on combine et la conquête par armes et par la maladie made in laboratoire. Ebola vient à l’aide, au secours de la violence militaire dans le but d’affaiblir la résistance congolaise.
Pourquoi la localisation d’Ebola ne se limite seulement qu’à l’est du Congo et dans la zone de conquête et de guerre ? Les ennemis du pays, ceux qui combattent le Congo, n’ont pas su vaincre autrement l’esprit de combativité de la véritable résistance congolaise à l’est du Congo.
Ebola n’est pas une maladie innocente. Elle est loin non plus d’être un acte isolé. Moi, je n’y crois pas, pas du tout. Ebola est une arme de guerre, une arme de destruction massive. Et j’accuse également les instances « politiques » congolaise, notamment la classe politique congolaise ; la classe politique congolaise par son cri, par son appel à l’aide, entérine la propagande sur les origines la maladie. Elle panique la population et participe au génocide de la femme et de l’homme congolais.
L’exemple russe, l’épidémie de peste porcine et les Etats-Unis
Vers les années vers les années 2017-2018, on a signalé l’apparition de « l’épidémie de peste porcine » en Belgique. Et Le ministre wallon de l’Agriculture de l’époque, Monsieur René Collin, avait indiqué que la genèse de cette épidémie en Belgique était « la base militaire de Lagland », situé géographiquement dans « la province belge du Luxembourg ». Et la même source signalait que « des militaires ayant participé à des manœuvres de l’Otan dans les pays baltes y séjournaient ». Mais en poussant encore plus loin dans la recherche de la vérité, pour retracer l’origine de l’épidémie de peste porcine en Belgique, on apprend des documents qui furent rendus publiques par l’ancien ministre géorgien de la Sécurité nationale, Igor Guiorgadze, « que le laboratoire de Gilead Sciences du Centre Richard Lugar de Tbilisi (Géorgie) poursuivait des tests d’armes chimiques et biologiques pour le Pentagone.
Ces expériences, prétendument destinées à lutter contre l’hépatite C, ont coûté la vie à 73 patients dont au moins 49 ont été délibérément sacrifiés. Selon le responsable de la lutte biologique, chimique et nucléaire au ministère russe de la Défense, le général Igor Kirillov, les souches des animaux morts en 2007-2018 de l’épidémie de peste porcine en Russie sont les mêmes que celles du centre Richard Lugar connues sous le nom de Georgie-2007. L’épidémie de peste porcine qui s’est propagée au cours de la décennie depuis la Géorgie vers la Chine d’une part, la Russie et les pays baltes d’autre part proviendrait donc, accidentellement ou volontairement, des expériences de Gilead Sciences » ; [les mêmes recherches ont établi] « un lien entre les expériences de Gilead Sciences et les tiques porteuses de la fièvre hémorragique Crimée-Congo qui se propageaient en 2018 au sud de la Russie ».
Ebola n’est pas une maladie innocente. Elle est loin non plus d’être un acte isolé. Ebola est une arme de guerre, une arme de destruction massive.
Et toujours selon la même source, « parmi les documents révélés par Igor Guiorgadze figure également un brevet pour un drone capable de disséminer des insectes infectés, une découverte à rapprocher des travaux du Darpa sur l’infection des cultures. [Et] La Russie [à l’époque] avait demandé des explications aux États-Unis et se prépare à saisir l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ».
Au Congo, pendant que l’on tente de distraire le peuple avec ce que l’on appelle Sénat dans ce pays, les instances politiques lancent un appel sans se poser des questions qui fâchent : pourquoi l’Est du Congo et pourquoi seulement maintenant ; alors que le pays trouve de manière permanente en situation de guerre d’agression de son territoire et d’occupation, mais une guerre qui ne dit son nom ?
Oui, et ce n’en déplaît aux thuriféraires et à la « bien-pensance », pour le Congo, nous allons vendre très cher notre peau.
Congolaises et Congolais, « Le temps de nous-mêmes a sonné ».
Mufoncol Tshiyoyo, MT
Les Nationalistes Émergents, LNE