Par Jean-Pierre Mbelu
Au Congo-Kinshasa, les élections-pièges-à-cons portent avec elles un effet distracteur très important. Elles réussissent, pendant longtemps, à tourner les regards des masses populaires et de certains membres des « minorités éveillées » vers « les acteurs apparents ». C’est leur « côté piège ».
Ce faisant, elles peuvent inhiber la capacité de ces « minorités » à jouer leur rôle de levain dans la pâte des masses populaires en aiguisant leur esprit critique vis-à-vis des copains et coquins dont les combines participent de la guerre perpétuelle contre le pays de Lumumba.
Un supplément d’esprit de lucidité et de discernement devrait pousser « les minorités organisées et agissantes » à mettre, à tout moment, en lumière, « le lien transnational » entre « les acteurs apparents » sirotant le champagne (sur les cadavres des Congolais(es) et « les acteurs pléniers » dont ils sont des vassaux
Un supplément d’esprit de lucidité et de discernement devrait pousser « les minorités organisées et agissantes » à mettre, à tout moment, en lumière, « le lien transnational » entre « les acteurs apparents » sirotant le champagne (sur les cadavres des Congolais(es) et « les acteurs pléniers » dont ils sont des vassaux. Souvent, le champagne siroté cache, en filigrane, le travail des lobbies made in USA assurant ledit « lien transnational ».
Il est un fait que « les minorités organisées et agissantes » n’ont pas encore produit suffisamment de textes sur ce « lien transnational » préjudiciable pour le pays de Lumumba. Pourtant, c’est un sujet qu’elles devraient approfondir afin qu’elles évitent des analyses approximatives et/ou non-averties. « La Lettre du Continent » de ce mois est riche en détails sur cette question. « Kozanga koyeba, ezali liwa ya solo ». Surtout que, pendant ce temps, à l’Est du pays, nos terres sont désertées et nos compatriotes trucidées. La guerre perpétuelle se poursuit « par morceau »…
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961