Par Mufoncol Tshiyoyo
Le mercenariat rwandais garde toujours sa mainmise sur le pouvoir-os au Congo.
Il existe un mercenariat en service au Congo. Et celui-ci contrôle à suffisance le pays. « Joseph Kabila », ce nom ou le personnage qui l’incarne, est un alibi trouvé, mais qui cache très mal la peur et le degré de compromission de toutes celles et de tous ceux qui, en se servant de cet atout, se trouvent bloqués par leur incapacité matérielle et humaine à se débarrasser de la nature encombrante du mercenariat politique et militaire en place au Congo pour sa domination temporelle. De ce point de vue, je juge que que le tintamarre actuel et toute la propagande orchestrée, et à bon escient tout autour, ne sauraient tromper la vigilance que de toutes celles et tous ceux qui se laissent et se laisseront griser par son élixir.
Ne jamais dégainer le premier contre un adversaire
Pendant son conflit avec Jacques Chirac, on est là dans le contexte précis de la lutte de pouvoir en France, Edouard Balladur, parlant de la gestion du conflit en politique, c’est selon lui, car je ne sais si le gars pouvait être considéré comme un excellent conseiller en matière de conflits individuels, déclarait qu’il ne fallait jamais dégainer le premier contre un adversaire supposé ou pas. Quel qu’en soit le motif, même si cela avait uniquement pour but d’endormir et de rassurer quelques partisans excités, on éviterait de tirer le premier. Celle ou celui qui oserait attaquer le premier, bien sûr en tombant dans le piège de la provocation, a déjà perdu la bataille. A vrai dire, on se demanderait qui sait quoi et qui en sait de trop de qui et sur qui ?
La comédie au Congo se joue flegmatiquement bien. Elle reste d’ailleurs sous contrôle. C’est pour éviter de dire qu’elle inquiète à peine. Des personnages congolais qui l’entretiennent restent sous influence lointaine. Mais que l’on fasse bien attention. Car l’objectif poursuivi ne va toujours dans le sens souhaité et attendu par le grand nombre.
La comédie au Congo se joue flegmatiquement bien. Elle reste d’ailleurs sous contrôle. C’est pour éviter de dire qu’elle inquiète à peine. Des personnages congolais qui l’entretiennent restent sous influence lointaine. Mais que l’on fasse bien attention. Car l’objectif poursuivi ne va toujours dans le sens souhaité et attendu par le grand nombre. Saddam Hussein rencontre l’ambassadeur Américain au Koweït. Il lui fait part de sa préoccupation d’annexer le Koweït, quelles qu’en soient les raisons. C’est l’attitude américaine face à Saddam Hussein, supposé être l’homme de l’Amérique, et lui-même en était d’ailleurs convaincu, qui interpelle toutes les bonnes consciences ici.
Madame l’ambassadrice américaine, qui rencontra Saddam Hussein à l’époque, lui donna l’impression après leur entretien que l’Amérique laisserait faire l’Irak au Koweït, alors que les USA avaient déjà levé l’option de détruire l’Irak afin de mieux s’assurer de l’exploitation de son pétrole. Le cynisme anglo-saxon ne tiendra même pas compte du fait que Saddam Hussein a été jeté dans une guerre de plus 7 ans contre l’Iran, et une guerre que l’Irak mena au nom de l’Amérique et sur sa recommandation.
L’exemple de Saddam Hussein et de l’Irak
Aujourd’hui, c’est sur cette Amérique que le beau monde congolais compte. Chacun se dépasse et se démène pour prouver, et on ne sait à qui, son amitié tant vantée avec les USA. Mais on oublie que la décision du soutien supposé ou pas de l’Amérique ne repose que sur son libre arbitraire et non pour des raisons humanitaires et économiques. Le soutien américain n’est pas acquis pour donner suite à un rapport de forces qui aurait été engagé. D’où, il y a des raisons à se demander pourquoi les USA abandonneront le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola dans le rôle qui leur est assigné dans la région des Grands lacs ? Pourquoi ne cherche-t-on pas non plus à connaître si les mêmes Américains n’étourdissaient pas également joseph Kabila en le poussant à résister ?
Dans la guerre Iran-Irak, l’Amérique en soutenant les deux camps, basa sa stratégie sur le fait qu’aucun de deux camps ne devrait en sortir victorieux. Et voilà que l’on se trouve dans la situation où tout le monde fait la cour à un même parrain. Mais si c’était pour l’explosion du Congo.
Dans la guerre Iran-Irak, l’Amérique en soutenant les deux camps, basa sa stratégie sur le fait qu’aucun de deux camps ne devrait en sortir victorieux. Et voilà que l’on se trouve dans la situation où tout le monde fait la cour à un même parrain. Mais si c’était pour l’explosion du Congo. Dans ce cas, qui serait prêt à mener une guerre et en assumer aussi le leadership quand les uns ont toujours proclamé leur non-violence, étalée comme un étendard humaniste ? Pour le reste, il faudra bien que l’on trouve de quoi divertir les masses et les élites en charge pour les amuser. Au Congo, ces derniers prennent à cœur ce rôle. Mais un jour adviendra où l’histoire aura son mot à dire. Elle racontera sa version des faits.
Dans l’entretemps, « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ». L’expression est attribuée à un Anglo-saxon. Abraham Lincoln. À force de les pratiquer, dans le but d’en connaitre plus sur leur vrai nature, on peut se permettre de s’exprimer librement, et même de s’opposer contre leur diktat. En un mot, un vrai pouvoir ne se transmet, surtout pas quand celui qui le transmet n’en est pas la véritable source.
Likambo oyo eza likambo ya mabele.
Mufoncol Tshiyoyo, MT
Les Nationalistes (authentiques) Emergents, LNE