Par Jean-Pierre Mbelu
Depuis quelque temps, un certain nombre de compatriotes serait en train d’induire beaucoup d’autres en erreur. Quelques médias en ligne gagnés à leur cause, sans un minimum d’esprit critique, participent de cet abrutissement massif. Pour ces compatriotes, tout est écrit dans « la Constitution congolaise », il suffit de la connaître par cœur pour participer au « salut du pays ».
La microbiologie, la botanique, l’histoire, la géopolitique, la géoéconomie, la géostratégie, la géographie, la politique, la sociologie, la philosophie, l’herméneutique, la maçonnerie etc. devraient être abandonnées pour une étude permanente de « la Constitution congolaise ».
Qui l’a rédigée ? Dans quelles conditions ? Pour quels objectifs ? Quel est son esprit ? Quelle est sa philosophie ? Pourquoi est-elle écrite au moment où le Congo-Kinshasa connaît une guerre perpétuelle ? Il semble que toutes ces questions ne devraient pas être posées. Tous les livres écrits sur la guerre raciste de prédation et de basse intensité devraient être brûlés pour éviter que les Congolais ne deviennent des pleurnichards.
Analyser « les crimes organisés » dans les Grands Lacs Africains n’a aucun sens du moment que le Congo-Kinshasa dispose d’une « Constitution ».
Analyser « les crimes organisés » dans les Grands Lacs Africains n’a aucun sens du moment que le Congo-Kinshasa dispose d’une « Constitution ». Poser la question de savoir si « la grande réinitialisation » n’avait pas commencé avec « le génocide rwandais » et « le génocide congolais » serait superfétatoire. Demander pourquoi les crimes de l’APR/FPR seraient restés impunis jusqu’à ce jour serait une fausse tentative de victimisation. Les syndromes de Stockholm et du larbin peuvent s’intensifier au cœur de l’Afrique, ça ne fait rien du moment que le Congo-Kinshasa a « sa Constitution » Grand Dieu !
Vive le Congo-Kinshasa ! Vive « sa Constitution » ! Le Congo-Kinshasa est devenu « un paradis » !
Comment, dans ces conditions, remettre « certains cerveaux à l’endroit », c’est l’une des questions contre laquelle « les hérétiques de la pensée unique » vont devoir se battre. Surtout qu’eux ne croient pas dans « le magister dixit.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961