Par Jean-Pierre Mbelu
« Kayanda kimpe wa kela ba baba ; kayanda kela balume ntshiyandayanda… »
Le véritable défi, dit-on dans ma langue vernaculaire, c’est celui lancé aux mamans (ba baba). Eva Bazaïba l’a démontré hier (lundi 19 octobre 2020) en rompant avec la langue de bois des hommes présents à « la caisse de résonance » de l’ Etat raté congolais abusivement dénommée « Assemblée nationale » en s’adressant à un proxy des anglo-saxons.
Attentive à tout ce qui se passe ces jours-ci sur les réseaux sociaux où ce proxy est de plus en plus « immortalisé », elle a dit : « Nous ne sommes pas dupes ». Et elle poursuit : « Parce que là nous risquons d’avoir un Lesotho en RDC, nous risquons d’avoir d’avoir un Vatican en RDC. On ne peu pas troubler l’ordre … Nous craignons les revendications ascendantes : après la nationalité, il y a la terre, et ensuite l’autonomie, l’indépendance, et le droit du peuple (l’autodétermination). »
Et plusieurs hommes à la langue de bois ont applaudi à tout rompre.
Merci. Mille mercis, baba Eva Bazaïba !
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961