Par Jean-Pierre Mbelu
Pour éviter que nos enfants puissent croire que Jean-Marc Kabund a bien cité César, je copie Wikipédia. C’est plus simple.
« Veni, vidi, vici (prononcée [ˈweːniː ˈwiːdiː ˈwiːkiː] en latin classique ou [ˈveni ˈvidi ˈvitʃi] en latin ecclésiastique) est une célèbre expression employée par Jules César en 47 av. J-C. Elle peut être traduite en français par « je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ». Par son laconisme typiquement latin, cette phrase devint célèbre pour désigner tout succès rapide et éclatant. »
Dans un pays où « la chance eloko pamba » est devenue un principe de vie pour plusieurs compatriotes, la bêtise de Jean-Marc Kabund nous rattrape. Elle vient nous rappeler que « les humanités » sont nécessaires à la vie.
Dans un pays où « la chance eloko pamba » est devenue un principe de vie pour plusieurs compatriotes, la bêtise de Jean-Marc Kabund nous rattrape. Elle vient nous rappeler que « les humanités » sont nécessaires à la vie. Plus tard, si le sens et le goût de la recherche (scientifique) ont été acquis, consulter des dictionnaires, lire des livres et se faire conseiller avant de prononcer un discours public, cela est important. Il y a des réflexes qu’il est difficile d’acquérir à un certain âge. Cela étant, il n’est jamais trop tard pour apprendre. N’est-ce pas, Jean-Marc Kabund ?
Cela étant, j’ai peur que ce que Jean-Marc Kabund vient de commettre comme bourde ne puisse être le symbole du gouffre sans fond où se retrouve notre pays. J’ai sérieusement peur…
En son temps, j’ai publié un article sur « les faux diplômes » distribués dans notre pays. (Lire Le Congo-Kinshasa et la fabrication de « faux diplômés d’université ») J’ai peur ! Oui. J’ai peur.
Babanya Kabudi Sombamanya
Génération Lumumba 1961