Par Jean-Pierre Mbelu
Un aîné et un ami, Anicet Mobe, ne cessait de me dire que la faculté de l’histoire fait partie de celles qui ont été les dernières à être créées à l’Université de Kinshasa. De plus en plus, il me semble que l’étude tardive de l’histoire du Congo-Kinshasa peut avoir conduit plusieurs d’entre nous à négliger cette discipline essentielle au devenir collectif de nos populations. L’enfermement de plusieurs d’entre nous dans le présent immédiat fait peur. Il participent du « blanchiment » des criminels économiques, des criminels de guerre et des criminels contre l’humanité.
Plusieurs d’entre eux sont de plus en plus déclarés « père de ceci de cela ». Cela fait que le pays ait « une pierre de Sisyphe » à rouler constamment ! La peur et/ou le refus d’instituer une « Commission Justice, Vérité et Réconciliation » pour questionner notre histoire et la guerre de basse intensité et perpétuelle menée contre notre pays nous enferme dans un présent sans ouverture sur un avenir « enchanteur ». Nous pouvons faire « la politique de l’autruche » en enfonçant notre tête dans le sable de la bêtise, mais la vérité historique finira par nous rattraper et nous rappeler que nous ne sommes pas sortie de l’auberge. Nous finirons par payer « la normalisation de la bêtise et du crime ».
La faculté de questionner l’histoire et de l’instituer comme une disciple incontournable dans nos écoles, dans nos universités et dans nos vies pour un autre devenir collectif devrait être tenue en éveil.
Babanya Kabudi
Quand un historien de la trempe de Mbokolo se met à délirer sur la place publique pour des petits intérêts mesquins ça discrédite toute une profession et le drame est que notre histoire est écrite par les autres .en dehors des écrits de Léon de saint moulin je ne vois pas un Congolais qui a fait beaucoup des publications dans le domaine sauf quelques rares exceptions comme les Ndaywel .