Par Jean-Pierre Mbelu
Oui, si »nos politiciens » et »nos poids lourds » rendaient compte du contenu des contacts qu’ils nouent au cours de leurs pérégrinations à travers »le monde », seraient-ils accueillis avec pompe par les masses populaires congolaises comme ils le sont depuis tout un temps ?
Oui, si »nos politiciens » et »nos poids lourds » décrivaient la nature des réseaux transnationaux au sein desquels ils jouent des rôles de »seconds couteaux » seraient-ils toujours accueillis avec chants, applaudissements et fanfares comme ils le sont depuis tout un temps ?
Oui, si »nos politiciens » et certaines »ONG » de »droits » pouvaient échanger avec les masses populaires de »leurs financiers » et de ce qu’ils donnent en retour, seraient-ils toujours applaudis comme ils le sont depuis tout un temps ?
Oui, si »nos politiciens » rompaient réellement avec »la peur du livre » et organisaient des lieux des débats ouverts sur certains livres dans lesquels ils sont cités, à tort et/ou à raison, auraient-ils autant de thuriféraires, de tambourinaires et d’applaudisseurs dénommés abusivement »notre peuple » ?
Je ne sais pas…
Oui, si »nos politiciens » pouvaient expliquer aux masses populaires pourquoi les Poutine, les Maduro, les Morales, etc. n’organisent pas autant de voyages à travers »le monde » (et avec quel argent?) qu’eux, seraient-ils toujours applaudis ? Je ne sais pas…Mais je doute très fort.
Oui, si nos masses populaires devenues »masse critique » pouvaient exiger une permanente reddition des compte après ces pérégrinations »mondiales », seraient-elles toujours prêtes à applaudir ? Je ne sais pas. Mais je doute très fort.
Babanya Kabudi