Par Jean-Pierre Mbelu
Le fétichisme électoraliste, le logement de « la démocratie » et du « développement » dans le fait de déposer un bulletin de vote dans une urne est une aberration…
Le fétichisme électoraliste, le logement de « la démocratie » et du « développement » dans le fait de déposer un bulletin de vote dans une urne est une aberration due, entre autres, à la paresse intellectuelle, au refus d’apprendre de l’histoire et à la bêtise (c’est-à-dire le rejet de la production de l’intelligence collective.) Il y a plus. Ce fétichisme électoraliste se moque de la nature multiforme des sources du pouvoir. Du vrai pouvoir et non du « pouvoir-os » dont se prévalent « les nègres de service ».
Deux livres peuvent édifier à ce sujet :
– Luciano CANFORA, L’imposture démocratique. Du procès de Socrate à l’élection de G.W. Bush, Paris, Flammarion, 2002
– Luciano CANFORA, La nature du pouvoir, Paris, Les Belles Lettres, 2010
Le fétichisme électoraliste peut devenir un mensonge partagé et auto-entretenu par les fanatiques ayant peur de questionner la véritable source du « pouvoir-os » dans un contexte néocolonial où les prédateurs et les usurpateurs du pouvoir réel se moquent des choix des peuples et utilisent « les élections-pièges-à-cons » pour alimenter la guerre de tous contre tous.
Le fétichisme électoraliste est un refus d’étudier, en profondeur, les pleins pouvoirs dont disposent les « Etats profonds » et de la nécessité qu’il y a à les déchiffrer.
Babanya Kabudi