Par Jean-Pierre Mbelu
Travailler sur le court terme en tuant les jeunes congolais et en dépeuplant leurs villes et villages pour les remplacer par les habitants des pays voisins est une entreprise contre-productive.
Il y a au cœur de l’Afrique, des messieurs et des dames ayant opté pour l’extermination des jeunes congolais au nom de la conservation du »pouvoir-os ».
La Kabilie et le courtermisme
Ils sont enfermés dans de petites réflexions sur le court terme. Et ces petites réflexions mesquines provoquent des réactions très émotionnelles dans le chef de plusieurs compatriotes. Moi-même, j’ai des insomnies depuis que, dans ma ville natale, mes jeunes frères et sœurs sont tués comme des animaux.
Mais ceux qui tuent font semblant d’oublier que beaucoup d’autres Africains sont engagés sur la voie de l’intégration économique, politique, sociale et culturelle de toute l’Afrique. Dans ce contexte, travailler sur le court terme en tuant les jeunes congolais et en dépeuplant leurs villes et villages pour les remplacer par les habitants des pays voisins est une entreprise contre-productive.
Exterminer les jeunes kasaïens qui sont à Kananga fait mal et c’est un crime. Mais les Kasaïens ne sont plus qu’ au Kasaï. Ils sont partout au Congo-Kinshasa, en Afrique et au monde entier.
Si sur le moyen et le long terme, l’Afrique réussit son intégration, ces guerres d’extermination révéleront leurs limites. Même si comparaison n’est pas raison, il y a de plus en plus une différence notable entre la façon dont plusieurs chefs d’Etat africains de l’Ouest analysent la question africaine et l’option pour la mort que chérissent Kagame, Kaguta Museveni et leur Cheval de Troie, alias Joseph Kabila.
Je viens d’écouter un Alpha Condé parler de la jeunesse africaine et de l’avenir de l’Afrique. Cela ne semble avoir rien à envier avec les scènes rocambolesques que les Ramazani Shadari et leur autorité amorale alias Joseph Kabila sont en train de livrer au monde.
Nous ne le dirons jamais assez : ce beau monde est enfermé dans son ignorance de grands enjeux africains et mondiaux.
Alias Joseph Kabila est un petit peureux et un petit lâche
Exterminer les jeunes kasaïens qui sont à Kananga fait mal et c’est un crime. Mais les Kasaïens ne sont plus qu’ au Kasaï. Ils sont partout au Congo-Kinshasa, en Afrique et au monde entier. Une Afrique »intégrée » pourra permettre aux filles et fils du Kasaï dispersé à travers le monde de revenir sur leurs terres. Et ils le feront. A n’importe quel prix. Les »Harlem M. » et les Muauke reviendront.
La folie dans cette histoire serait de croire que les filles et les fils du Kasaï nés ailleurs ne suivent pas ce qui se passent dans leur province natale et n’en tirent pas de leçons. Non. Ils suivent et sont plus déterminés que quiconque à rentrer sur les terres de leurs ancêtres et à vivre chez eux. Le courtermisme est un danger pour les mangeurs. Ils s’imaginent qu’après eux le monde va arrêter de fonctionner. Non. A moins d’une grande catastrophe, le monde peut encore fonctionner pendant trente, quarante, cinquante ans et cent ans. »Jo le taxi », alias Joseph Kabila et son clan ne seront plus au Congo-Kinshasa.
Alias Joseph Kabila est un petit peureux et un petit lâche. Il ne peut se sentir vivre qu’en tuant tout en se cachant. Où est-ce les Congolais(es) le voient ? Nulle part.
Le Congo-Kinshasa n’est pas une île. »Les guerres vicieuses » d’alias Joseph Kabila alertent de plus en plus le monde entier. Elles peuvent ne pas secouer ceux qui en tirent profit. Elles finiront par mettre debout les filles et les fils du Congo-Kinshasa et leurs alliés, à travers le monde entier, pour y mettre fin.
Alias Joseph Kabila est un petit peureux et un petit lâche. Il ne peut se sentir vivre qu’en tuant tout en se cachant. Où est-ce que les Congolais(es) le voient ? Nulle part. Il va bientôt paraître au »Congrès » illégal et illégitime, les yeux gonflés après s’être…, pour débiter des incongruités que ses »compatriotes » de la République de la Gombe et de Kingakati applaudiront. Biso toza kuna te….
Babanya Kabudi
Génération Lumumba