Par Jean-Pierre Mbelu
Comme dans plusieurs coins et recoins du Kongo-Kinshasa, la ville de Kananga vit de plus en plus dans une insécurité permanente. Ses nuits sont troublées par les coups de feu et les intrusions dans les maisons de ses habitants. Des vols à main armée se multiplient.
Une politique de la terre brûlée s’installe dans cette ville. La peur y fait des ravages. Les cœurs et les esprits des Kanangais(es) perdent toute tranquillité. Ils vivent l’expérience d’une absence totale d’autorité « étatique » (sic).
La guerre de basse intensité et de prédation imposée au Kongo-Kinshasa depuis les années 1990 se mène encore dans ce pays par de « petits morceaux » et connaît de temps en temps des moments d’intensification.
Cette réalité est dure à vivre. Néanmoins, elle vient rappeler à une partie paresseuse de notre mémoire collective que la guerre de basse intensité et de prédation imposée au Kongo-Kinshasa depuis les années 1990 se mène encore dans ce pays par de « petits morceaux » et connaît de temps en temps des moments d’intensification.
Comme le soutenait Madame Kumbi Bénédicte (Ngalula) dernièrement, je suis d’avis que parler de la guerre à l’est du pays n’a pas de sens. C’est tout le pays qui est en guerre. Il y a des moments où cette guerre devient invisible pour les yeux non-initiés.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961