Par Jean-Pierre Mbelu
En optant pour une multitude des partis politiques sans idéologie propre et se disputant « un pouvoir-os-néocolonialisé », les particrates kongolais, en bons « esclaves volontaires », ont choisi de perpétuer « la guerre de tous contre tous ». Leurs boucs émissaires sont vite trouvés : la tribu, l’ethnie, la corruption, l’Etat de droit, la démocratie, les droits de l’homme, etc.
Ces mots et expressions-boucs émissaires cachent une simple vérité : la copie de l’idéologie capitaliste, néolibérale et ultralibérale dans un contexte néocolonial accepté sans aucune remise en cause. L’attaque contre la tribu et de l’ethnie se comprennent mieux dans ce contexte néocolonial où l’hégémonie culturelle dominante les a disqualifiées en tant qu’avatars de la sauvagerie et de la barbarie au profit de l’individualisme séparatiste et atomisant, au profit du « nomadisme » et du « commerce doux ».
Copier en tout et pour tout une idéologie d’autrui, c’est se laisser corrompre par ses principes, ses initiateurs, leurs héritiers ainsi que leurs forces économiques dominantes. Comment peut-on, dans ce contexte de corruption principielle, prétendre lutter contre la corruption ?
Copier en tout et pour tout une idéologie d’autrui, c’est se laisser corrompre par ses principes, ses initiateurs, leurs héritiers ainsi que leurs forces économiques dominantes. Comment peut-on, dans ce contexte de corruption principielle, prétendre lutter contre la corruption ?
Refuser de refonder, par faiblesse, par action et/ou par omission le pays sur des bases solidaristes, patriotes, souverainistes et panafricanistes dans un essai d’ouverture au monde multipolaire naissant, c’est se condamner à entretenir et à propager « la guerre de tous contre tous » pour moult prétextes.
(Note complémentaire à l’article intitulé « L’échec cuisant de la particratie au Kongo-Kinshasa »)
Babanya Kabudi Somba Manya
Génération Lumumba 1961