Par Jean-Pierre Mbelu
Je vois, sur Internet, un compatriote qui, au cours d’une conférence de presse, fait recours aux livres. Je prends son selfie, je le publie accompagné d’un commentaire : « C’est rarissime de voir « un politicien congolais » présentant publiquement un livre important sur la tragédie des Grands Lacs! » Et je publie ce commentaire accompagné d’une « selfie ». Bien que mon point de vue sur ce compatriote soit fait, je ne le publie pas. Je souhaite avoir des commentaires. Et je les ai eus.
Avant cette « selfie », j’ai mis un autre article de « La Libre Afrique ». Sur cette « selfie », il y a un autre compatriote à côté d’une responsable du Fonds monétaire international. Le texte indiquant les conditionnalités du FMI est plus que clair. Je n’ai subi aucune attaque semblable à celles liées à la première « selfie ». Où se trouve l’erreur ? Des compatriotes n’ont plus le temps d’apprécier « les seflies » rationnellement.
Personnellement, s’il m’était donné d’écrire sur les deux « selfies », je dirai que celle du « FMI » est plus compromettante pour notre pays que celle du « livre ». La preuve : John Perkins, « un assassin financier ».
Le lien est là. Il ne sera pas lu, j’en suis sûr. Il est là.
Et demander aux « tiya moto bakata » d’obéir aux balivernes liées au fanatisme et à « la pensée évidée », c’est peine perdue. Cela d’autant plus qu’ils travaillent sur ces questions depuis plusieurs années.
« Le nivellement par le bas » ignore le travail de l’intelligence et son importance sur le temps long. Il faut faire avec sans céder aux « terrorisme intellectuel » des ignorants, des fanatiques, des thuriféraires et des tambourinaires. Et savoir que la partie ne sera pas toujours facile. La lutte continue…
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961