Par Jean-Pierre Mbelu
Une lecture biaisée de la réalité politique congolaise fait d’une bonne partie de l’opposition congolaise et de la police politique de la kabilie des alliés dans la course effrénée vers les postes politiques sans »la terre-mère ». Pour les Congolais(es) bien informé(es), une bonne partie de la terre congolaise est en train d’être vendue.
Quand les jeunes réunis autour du chef Kamwina Nsapo risquent leur vie contre »le conglomérat d’aventuriers » et leur police politique, ils ont un »lusanzu » (un défi????) auquel ils se réfèrent. Ils disent : « Buloba ebu buikala buenu !!! ». Ils portent en eux une conviction. Ils savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils se battent pour leur terre (buloba). Cette terre-mère est en train d’être confisquée par les occupants ayant infiltré les institutions congolaises depuis »la guerre raciste, de prédation et de basse intensité » menée contre les Congolais(es) par les anglo-saxons par les proxys interposés.
Ces jeunes font de la question de la terre, de leur terre, une question de vivre ou de mourir. Si les méthodes auxquelles ils recourent peuvent être récusées, dans une certaine mesure, ils ont néanmoins l’avantage de poser la question de la terre. Pour les Congolais(es) bien informé(es), une bonne partie de la terre congolaise est en train d’être vendue. A Beni et dans d’autres territoires de l’Est du Congo-Kinshasa, il est régulièrement demandé aux autochtones de s’éloigner des terres arables pour éviter d’être tués par »les ennemis ».
Cette terre-mère est en train d’être confisquée par les occupants ayant infiltré les institutions congolaises depuis »la guerre raciste, de prédation et de basse intensité » menée contre les Congolais(es) par les anglo-saxons par les proxys interposés. Ces jeunes font de la question de la terre, de leur terre, une question de vivre ou de mourir.
Curieusement, cette question réelle n’est pas encore assumée par le discours politique des partis de l’opposition du statu quo à Kinshasa. Il est donc compréhensible que certains membres de cette opposition adopte le même point de vue que »la Majorité dite Présidentielle » et approuve l’extermination des jeunes luluabourgeois criant : « Buloba ebu buikala buenu ». Cette opposition et cette MP du statu quo coalisent ipso facto avec les forces rwandaises et ougandaises de la mort pour exterminer la jeunesse congolaise au cœur du pays.
Pour ces deux forces du statu quo, la question essentielle face à laquelle le Congo-Kinshasa se trouve confronté est celle de »la démocratie » et » des droits de l’homme ».
Cette lecture biaisée de la réalité politique congolaise fait d’une bonne partie de l’opposition congolaise et de la police politique de la kabilie des alliés dans la course effrénée vers les postes politiques sans »la terre-mère ». Ces alliés du statu quo sont très nuisibles pour l’avènement d’un Congo-Kinshasa libre, riche et prospère. Ils sont plus intéressés par les postes politiques que par les questions essentielles liées à nos terres, à nos forêts, à nos eaux, à nos forêts, à nos airs.
Ils sont très dangereux.Ils font des analyses approximatives de ce qui se passe au Congo-Kinshasa. Une autre classe politique doit renaître des cendres de ces agents du statu quo, capables de sacrifier nos populations sur l’autel de leurs ambitions politicardes.
Mbelu Babanya Kabudi