Par Jean-Pierre Mbelu
Coloniser les cerveaux de façon qu’ils tombent dans une amnésie éternelle et qu’ils deviennent incapables de questionner le lien entre « le passé présent » et un certain « bétonisme » dont les fondements ne doivent pas être mis au crible de la critique sous peine d’être traités de « haineux », de « jaloux » ou d’ « envieux », tel est le nom de cet « autre terrorisme congolais » entretenu dans les certains milieux de fanatiques, de tambourinaires et de thuriféraires du « pouvoir-os » congolais. (D’ailleurs, il semble que ces derniers soient plus « fatshistes » que Fatshi lui-même. Lui a affirmé publiquement qu’il est ouvert à la critique et n’aime pas « le culte de la personnalité »…)
Soumettre « la matrice organisationnelle » de ce « pouvoir-os » à l’examen est interprété dans ces milieux comme « un crime de lèse majesté » quand cela n’est pas tout simplement lu comme de l’arrogance et/ou une reconduction d’une thèse « ngbandiste ». Dieu merci ! Bénédicte Kumbi Ndjoko a pris le temps de formuler une petite bonne réponse à cet exercice véreux . Voici ce qu’elle dit : « Les esprits chagrins viendront forcément traiter tous ceux qui parlent de cette occupation de ngbandiste…argument d’une faiblesse abyssale auquel on ne répond plus. Car contrairement à ces gens qui attendent qu’on leur prépare quoi dire et qui deviennent comme des perroquets déficients atteints du syndrome de Gilles de la Tourette, ce que nous avançons est basé sur une multitude de documents mis à notre disposition que nous avons pris le temps de lire et de réfléchir. Le temps révèle toute chose. »
Coloniser les cerveaux de façon qu’ils tombent dans une amnésie éternelle et qu’ils deviennent incapables de questionner le lien entre « le passé présent » et un certain « bétonisme » dont les fondements ne doivent pas être mis au crible de la critique sous peine d’être traités de « haineux », de « jaloux » ou d’ « envieux », tel est le nom de cet « autre terrorisme congolais » entretenu dans les certains milieux de fanatiques, de tambourinaires et de thuriféraires du « pouvoir-os » congolais.
Il est curieux que le manque d’arguments aux textes documentés fasse appel à Honoré Ngbanda pour croire discréditer ceux qui les écrivent. En dehors de lui, Boketshu, Odon Mbo, etc. sont de plus en plus cités. Ecrire des textes sourcés sortant du « discours officialisé » expose au risque d’être taxé de disciple de l’un de ces compatriotes cités. Cette pratique véreuse se substitue à tout discours rationnel et raisonnable !
L’effort déployé par ces fanatiques, tambourinaires et applaudisseurs consiste à conduire « les empêcheurs de penser en rond » à avaliser « le discours officialisé » après « les élections-pièges-à-cons » du 30 décembre 2018. Cette guerre est perdue d’avance. « Les empêcheurs de penser en rond » travaillent à la réécriture de l’histoire du pays de Lumumba. Plusieurs parmi eux sont têtus. Ils se laissent démonter ni par les arguments véreux et fallacieux, ni par « les noms d’oiseaux ». Ils savent qu’ils luttent mains nues, avec des mots. Ils ne font pas de cadeaux. Leur moral est disposé à encaisser les coups. Ils ne céderont rien. La lutta continua…
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961