Par Jean-Pierre Mbelu
Ces compatriotes et politicards disent finalement qu’ils font de la politique au Congo-Kinshasa après avoir renoncé à « la suite dans leurs idées »
D’une part, des compatriotes et des politicards congolais disent qu’ils soutiennent « le pacte républicain de Sun City » conclu en 2003. Ils s’en foutent du fait que Thabo Mbeki ait confié à Mubake et au Docteur Kabamba qu’il lui a été imposé d’imposer (alias) Joseph Kabila aux Congolais. D’autre part, ils disent qu’ils soutiennent la démarche du Docteur Mukwege au sujet des crimes commis au Congo-Kinshasa entre mars 1993 et juin 2003. Ils font comme si plusieurs membres du réseau d’élite transnational impliqués dans les crimes mis sur la place publique par le rapport Mapping et avec lesquelles ils ont signé « le pacte de Sun City » n’y étaient pas impliqués.
Ces compatriotes et politicards disent finalement qu’ils font de la politique au Congo-Kinshasa après avoir renoncé à « la suite dans leurs idées » ! Et pour eux, « la crise de légitimité » ne commence pas avec l’assassinat de Lumumba. Non. Pour eux, elle commence avec une marionnette qu’ils voudraient nous vendre, pour leurs intérêts communs, comme étant « le plus grand prêtre » que le Congo-Kinshasa ait connu. Et cela, avec la complicité de « leurs parrains communs » tapis dans l’ombre. Ces compatriotes et politicards congolais sont spéciaux ! Ils parcourent le monde entier et ne prennent pas le temps d’expliquer aux masses congolaises appauvries et assujetties qui les applaudissent à leur retour au pays ce qu’ils vont chercher dans « les capitales ultralibéralisées ». Ils jouent tellement bien leur théâtre qu’à l’approche de 2023, ils affûtent déjà leurs armes pour le partage du gâteau congolais. Sans honte !
Bientôt, « les minorités organisées et agissantes » vont tirer sur « le fil du mensonge ». Elles vont débattre sur « la vérité des urnes » ou « la vérité avant les urnes ». Elles sont convaincues que « seule la vérité rend libre ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961