Par Jean-Pierre Mbelu
Remettre les cerveaux à l’endroit n’est pas l’un des souhaits les plus partagés par les politicards kongolais.
Ils aiment l’obscurité et l’obscurantisme. Un colloque international tenu à Kinshasa en direct de la RTNC leur a fait peur. Pour eux, la promotion de la Rumba vaut mieux que la pensée partagée par des sommités africaines.
Contrôler les cerveaux et décérébrer les masses populaires semble être devenu un sport favori de ces politicards, toutes tendances confondues.
Programmer l’abrutissement par « la wengetisation » et « la ndombolisation » des cœurs et des esprits vaut mieux pour les politicards kongolais que l’éveil des consciences par la connaissance. Contrôler les cerveaux et décérébrer les masses populaires semble être devenu un sport favori de ces politicards, toutes tendances confondues.
Au Kongo-Kinshasa, on comprend davantage que le crime de pensée est la mort. Au propre comme au figuré. Est-ce le prix que Mulumba Kabuayi est en train de payer ? Lui qui, depuis tout un temps, ne cesse de revenir sur la question de la balkanisation et l’implosion du pays, avec des preuves à l’appui ? La RTNC se serait-elle rendue compte qu’il y a « un penseur subversif » à sa tête ?
Le proche avenir nous le dira.
Babanya Kabudi