Par Jean-Pierre Mbelu
Les jeunes des « Urgences Panafricaines » du Kongo-Kinshasa ont une approche claire et limpide de ce qui passe dans ce pays.
Ils refusent à la fois un narratif fondé sur l’autoflagellation et sur la victimisation. Ils veulent que leurs congénères se posent dans l’histoire comme acteurs d’un Kongo différent à l’exemple d’autres pays du continent tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ils ont une bonne connaissance des « politiciens kongolais ».
Ils savent pour qui ils roulent. Ils décryptent et déconstruisent leur « le narratif exceptionnaliste » pour en montrer les limites produites par une désorientation séculaire et par la négritude de service.
Ces jeunes semblent être un échantillon de la masse critique dont le pays a besoin pour son autodétermination et sa souveraineté. Leur ouverture sur le monde élargit leur compréhension de l’histoire du pays. Leurs liens aux ancêtres les inscrivent dans la continuité de la résistance contre les paradigmes de néantisation, d’indignité et de l’hédonisme nihiliste. Persévérance à eux!
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961