Par Jean-Pierre Mbelu
Au lendemain du départ officiel des USA de l’Afghanistan, quelques compatriotes ont engagé un débat sur ce qui s’est passé dans ce pays. Comme d’habitude, sachant que ce débat allait faire long feu, j’avais lancé un appel invitant à ne pas bâcler les échanges sur l’Afghanistan. Je le faisais en connaissance de cause.
D’abord parce que ce pays a été programmé comme le Kongo-Kinshasa pour être produit comme un Etat raté.
Ce pays n’est pas une île
Ensuite, parce qu’il n’est pas facile de comprendre ce qu’il se passe au Kongo-Kinshasa en marge de la géopolitique et de la géostratégie mondiales.
Il n’est pas facile de comprendre ce qu’il se passe au Kongo-Kinshasa en marge de la géopolitique et de la géostratégie mondiales.
Je ne cesse de soutenir que ce pays n’est pas une île. Et même s’il était une île, ils n’échapperait pas aux envies mondialistes instrumentant « le terrorisme » comme tactique au cours du « grand jeu de destruction des nations ».
Malheureusement, le débat ne s’est pas poursuivi chez nous. Ailleurs, certaines personnes voulant approfondir la question afghane poursuivent leurs études. Il y en a une qui a déjà écrit onze articles là-dessus. En lisant le onzième, il y a lieu d’être informé sur le déplacement ou le transport des « terroristes » d’une zone ou d’une région à une autre.
Cette information pourrait éviter la surprise aux Kongolais qui apprendraient qu’un « formateur étranger des rebelles ADF » a été arrêté à Beni.
L’instrumentalisation du « terrorisme » se porte bien au Kongo-Kinshasa
Donc, l’instrumentalisation du « terrorisme » se porte bien au Kongo-Kinshasa où les multi et les transnationales créent des aérodromes servant à prendre incognito et sans payer les ressources stratégiques du pays tout en entretenant les réseaux « terroristes » exterminant sa population.
L’instrumentalisation du « terrorisme » se porte bien au Kongo-Kinshasa où les multi et les transnationales créent des aérodromes servant à prendre incognito et sans payer les ressources stratégiques du pays tout en entretenant les réseaux « terroristes » exterminant sa population.
Celui qui n’a pas étudié et compris ce qu’il s’est passé en Yougoslavie, en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye, en Afghanistan, au Soudan, en Somalie, etc. aura beaucoup de peine à comprendre « le terrorisme » au Kongo-Kinshasa hier et aujourd’hui. « La machinerie mondialiste » est à l’oeuvre partout et de la manière quasi identique.
Que faire ? Etudier, partager au niveau des collectifs citoyens et s’organiser pour la stopper tout en pensant à la diversification du partenariat géostratégique. La République Centrafricaine et le Mali ont fait cela. « Afrique média », cette télévision panafricaine et alternative joue un rôle important dans ce travail d’étude, de partage et d’organisation souveraine et panafricaine.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961