Par Jean-Pierre Mbelu
Tout ou presque est dit et écrit. Voici un article qui dit tout sur le présent et le futur proche du Kongo-Kinshasa :RDC : Les pilotes de Tony Blair dans le cockpit présidentiel — La Libre Afrique.
Il risque de ne pas être questionné. Qui est qui dans cet article ? Que sert-il comme intérêts ? Quels liens peut-il y a avoir entre les acteurs individuels, les entreprises et les ONG cités dans cet article et la guerre perpétuelle raciste et de prédation menée contre le Kongo-Kinshasa ? Que veut bien dire cet article, entre les lignes ? Que de plus en plus, plusieurs objectifs de cette guerre sont en train d’être atteints ? Qui va le lire ? Peut-être pas beaucoup de compatriotes ! Et tout pourrait se poursuivre comme si cet article n’avait pas été écrit .
Le projet du « Congo utile » à séparer du reste du pays n’aurait pas quitté les esprits des « maîtres du monde et de ceux qui leur obéissent ».
Pour rappel, François Misser a publié, avec Marie-France Cros, un petit livre dont tous les mystères n’ont pas encore été révélés. Il est intitulé « Géopolitique du Congo (RDC) » (2006).
C’est en lisant ce beau et petit livre que j’avais découvert, en lisant une note, avant Peter Pham n’écrive en 2012, dans New-York Times que la meilleure façon d’aider le pays de Lumumba est de le balkaniser, que « dans un célèbre rapport intitulé Reform Conflict and security in Zaïre, publié en juin 1996, le professeur Metz, de l’US Army War College, préconisait qu’au cas où telle « désagrégation » se produirait, les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre. » (p.111)
Aux dernières nouvelles (à vérifier), des bateaux transportant des armes avanceraient vers le Kongo-Kinshasa en passant par la Tanzanie. La défection de certains « militaires » du pays ayant rejoint un front se trouvant à Minembwe ne serait pas étrangère à la prochaine intensification de la guerre au Kongo-Kinshasa sur son front est. Le projet du « Congo utile » à séparer du reste du pays n’aurait pas quitté les esprits des « maîtres du monde et de ceux qui leur obéissent ».
Babanya Kabudi