Par Jean-Pierre Mbelu
Si, en dehors du culte de la personnalité, les politiciens kongolais pouvaient traduire leurs cahiers des charges en nos quatre langues et les présenter à nos populations pour des débats contradictoires, certains seraient lapidés et prendraient la poudre d’escampette.
Leur unique chance est qu’ils écrivent leurs cahiers des charges en français, ils en discutent entre eux, ils n’en parlent presque pas à nos populations et se contentent d’être ovationnés par leurs fanatiques.
Au moment opportun, je vous livrerai une analyse politico-économique d’un cahier des charges en ma possession et vous comprendrez jusqu’où ces « ventriotes impénitents » sont allés dans leur ambition de vendre le pays tout en travaillant à l’abêtissement et à l’abrutissement des masses populaires.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961