Par Jean-Pierre Mbelu
Plusieurs rapports établis sur la sous-traitance de la violence au Congo-Kinshasa existe. Le fait qu’elle soit restée impunie fait croire au »futur Mandela congolais » que »la kabilie » peut, sans inquiétude, continuer à tuer. Et que cela sera mis sur le compte des Congolais. Les victimes seront, donc, les coupables. Le monsieur qui tient cette réflexion foireuse croit être plébiscité, demain, comme étant »le Mandela congolais ». C’est possible….
Il semble que le Congo-Kinshasa se prépare à avoir son »Mandela ». C’est-à-dire »un homme de la situation » qui, par »son génie », réconcilier les Congolais(es) avec »le pouvoir occupant ».
Le « Mandela congolais »
Et comment ce »Mandela congolais » procède-t-il ? Il dit une chose et son contraire, à la fois ou sur quelques années. Après avoir »vendu » »Joseph Kabila » à son électorat bledard avant la mascarade électoral de 2006, il est retourné là-bas, avant celle de 2011 pour avouer qu’il avait menti. Heureusement pour lui, notre mémoire collective ne fonctionne pas toujours et à temps plein.
Le même qui a avoué son mensonge a soutenu que si son »soldat de Joseph Kabila » dépassait au »pouvoir-os » la date du 19 décembre 2016, il devrait marcher sur son cadavre. Depuis qu’il est devenu »co-modérateur » du »dialogue dit national et inclusif », il estime qu’il est irresponsable à un leader politique de prophétiser sur la mort de ses compatriotes. A son avis, ceux des compatriotes qui ont cru qu’ils allaient être à ses côtés pour que »la kabilie » marche sur leurs cadavres si son »raïs » foule aux pieds ce qu’ils estiment être »la loi fondamentale du pays ».
Le Congo-Kinshasa n’a pas besoin d’un »futur Mandela ». Il a besoin d’un leadership collectif, gardien de la mémoire collective congolaises et à même d’oeuvrer à la création d’un mouvement d’avant-garde, convertissant les masses populaires en démiurges de leur propre destinée.
Heureusement pour lui, la mémoire collective ne fonctionnant pas à plein régime chez nous, ce monsieur a une portion de compatriotes qui estime qu’il réfléchit bien. Ces compatriotes parlent de réflexion là où il y a un vide total d’une pensée cohérente et patriote. Ils parlent de la réflexion là où il y a triomphe de l’opportunisme et du nombrilisme.
Qu’est-ce qu’ils ne savent pas ? Que ce n’est pas leur »futur Mandela » qui, souvent, parle. Il joue un rôle. Le système décrié par Donald Trump lui fait jouer un rôle à travers un programme dénommé »Tomikotisa ». Il le sait et plusieurs de ses proches le savent. Il joue un rôle dans l’opposition de deux camps congolais manipulés par »le soft power US » au travers des agences de sédition dénommées NDI, NED, USAID, OPEN SOCIETY, etc.
Pour un « effet Trump » dans l’approche congolaise…
»Le futur Mandela congolais » est un agent d’un système ayant produit la mort et la désolation à travers le monde durant les cinq dernières décennies. Ce système a toujours eu recours à la méthode évoquée par »le futur Mandela congolais » : tuer et mettre ses tueries sur dos de l’ennemi économique ou politique. Il n’invente pas la lune. Il sait que »la kabilie » tue pour un oui ou pour un nom avec la complicité de leurs parrains communs. De ceux qui, en 2015 lui avait prodigué des conseils en ce sens : « Faites sortir les Congolais(es) dans la rue ; si on en tue un peu, nous interviendrons ».
Aussi, la référence à Mandela n’est-il pas anodin. Qu’est-ce Mandela a fait ? Troquer sa lutte vitale contre des arrangements politiques avec le pouvoir occupant en lui laissant le pouvoir économique et les terres. Prédateur des terres congolaises, »le futur Mandela congolais » est prêt à avaliser les massacres des foules de »la kabilie » pourvu qu’il accuse ses adversaires politiques de les avoir provoqué du moment que cela lui permet d’avoir accès aux »fonctions politiques ».
Le futur « Mandela congolais » joue un rôle. Le système décrié par Donald Trump lui fait jouer un rôle à travers un programme dénommé »Tomikotisa ». Il le sait et plusieurs de ses proches le savent. Il joue un rôle dans l’opposition de deux camps congolais manipulés par »le soft power US ».
Ses positions trahissent de plus en plus un narcissisme primaire se corsant au futur et à mesure que les choses traînent. Il est incapable de lutter sur le temps long. Sur ce point, il diffère fondamentalement de l’épouse de Winnie Mandela. Lui, au moins, a su laisser un courant politique patriote qui, bien que le critiquant et remettant en cause certains de ses héritiers, poursuit la lutte pour la conquête des terres sud-africaines.
Il faudrait (peut-être) qu’il y ait »un effet Trump » dans l’approche congolaise du système ayant produit »le futur Mandela congolais », l’opposition du statu quo et »la kabilie » pour que les choses changent en profondeur au Congo-Kinshasa.
Le Congo-Kinshasa n’a pas besoin d’un « futur Mandela »
Il faudrait surtout que »le tshididi » dont les politicards congolais sont friands cèdent la place aux »masambakanyi » ; que la fausse démocratie représentative conduisant à la prise en otage du pays par les embourgeoisés, »’nègres de service » du système mondialiste cède la place au »centralisme démocratique des masses », à la démocratie directo-participative. (Un Manifeste du contrepouvoir traçant cette voie va bientôt être proposé aux élites organiques et structurantes congolaises appelées à se substituer à ces embourgeoisés ou à les co-rompre.)
»Le futur Mandela congolais » est un agent d’un système ayant produit la mort et la désolation à travers le monde durant les cinq dernières décennies. Ce système a toujours eu recours à la méthode évoquée par »le futur Mandela congolais » : tuer et mettre ses tueries sur dos de l’ennemi économique ou politique.
Le Congo-Kinshasa n’a pas besoin d’un »futur Mandela ». Il a besoin d’un leadership collectif, gardien de la mémoire collective congolaises et à même d’oeuvrer à la création d’un mouvement d’avant-garde, convertissant les masses populaires en démiurges de leur propre destinée.
Les prétendants à la mandelaïté en vue de satisfaire à leur nombrilisme et les sous-traitant du vol, de la violence et de l’impunité institutionnalisés au Congo-Kinshasa depuis plus de 130 ans rencontreront, sur leur chemin, les élites organiques et structurantes congolaises et les masses populaires. Il est temps de rompre avec la servitude volontaire et la prise en otage du pays par une portion d’embourgeoisés, victimes de la vidéosphères et nulle en politique innovante auprès des masses paupérisees.
Mbelu Babanya Kabudi
ou est parti le slogan: « pasi nayo pasi na ngai » sur que l’un d’entre eux n’a pas accepter que le slogan s’élargisse à « mwasi na yo, mwasi na ngai »