Par Jean-Pierre Mbelu
Maintenant que Donald Trump prône le protectionnisme économique et le patriotisme au grand jour, nous attendons voir ce que vont nous proposer »les Chicago boys congolais ». Vont-ils comprendre qu’ils étaient »les experts de Wall Street » que le 45 ème Président des USA vient de vilipender ? Fallait-il attendre que la critique du mondialisme vienne de Donald Trump pour qu’ils comprennent que le fanatisme du marché est mortel pour les peuples et les nations ?
Bien que n’attendant pas que Trump convertisse l’Etat profond US, nous prenons bonne note de sa reconduction de la critique de la démocratie du marché telle qu’elle a été pratiquée ces cinq dernières décennies au point de vouloir s’imposer comme un modèle indépassable. Le socialisme du XXIème siècle, combattu par »les petites mains de Wall Street » a une longueur d’avance sur Donald Trump. Castro, Chavez, Morales, Correa (dans une certaine mesure) ont vu juste avant Trump.
L’histoire le leur reconnaîtra.
Si Trump tient réellement au renouveau de »la grandeur US », il devra appliquer le protectionnisme économique et le patriotisme. Son pays est passé par là avant de s’abîmer dans le mondialisme ; la Grande-Bretagne aussi. »Les Chicago boys congolais » lui imposent, avec l’aide des »tueurs à gages économiques », d’embrasser le mondialisme en enjambant ces étapes préliminaires.
Au nom de leur »expertise wallstreetienne » et de leurs liens libidineux avec de ces »tueurs à gages économiques » dénommés (abusivement) »Institutions Financières Internationales ». Mawa !!!! (Deux livres de référence sur cette question : »Confessions d’un assassin financier » de John Perkins et ‘Futurs proches. Liberté, indépendance et impérialisme aux XXIe siècle » de Noam Chomsky)
Babanya Kabudi
