Par Jean-Pierre Mbelu
Quand Russel Feingold s’exprime en tant qu’envoyé spécial US à travers les médias dominants dans la région des Grands Lacs africains, il étonne certains journalistes congolais par la façon dont il recourt à la politique de deux poids deux mesures. Il peut à la fois demander aux gouvernants congolais de négocier avec le M23, une milice à dominance ougando-rwandaise, et évoquer la souveraineté du Rwanda et de l’Ouganda pour justifier leur refus de dialoguer avec leurs propres rébellions. Qui peut justifier cette approche biaisée de la guerre d’usure imposée à la RDC pour son implosion par l’élite dominante anglo-saxonne avec la complicité de Kagame, de Museveni et de certaines élites compradores congolaises ? Qu’est-ce que Russel Feingold a déjà fait dans son pays pour le Congo ? Un belge, Raf Custers, nous aide à répondre à certaines de ces questions. Le chapitre 10 de son livre devrait être lu par toutes les minorités congolaises organisées en conscience.
Il est plus que temps que la RDC soit représentée par un leader ayant la connaissance juridique international et la sagesse d’un homme convaincu qu’il n’y a pas d’autres solution que la paix. Un homme ayant la charisme et l’intelligence comme Nelson Mandela afin de faire comprendre aux Russ Feingold et consorts qu’il existe la règle de droit international l’uti possidetis juris applicable au tracé des frontières et à l’acquisition du titre territorial.
Si la Communauté internationale laisse violer le droit de l’intangibilité des frontières au Congo, je crains que l’Afrique centrale connaisse le sort qu’a connu l’Europe avec la remise en cause du Traité de Versailles par les pays totalitaires qui ont déstabilisé le continent en remodelant les frontières pour satisfaire leurs appétits territoriaux. Cette situation, on le sait, a conduit aux drames de la Seconde guerre mondiale et à la dévastation d’une Europe déjà sortie exsangue du conflit de 1914.
Incroyable, Jacob simba, l’auteur de l’article prend du temps pour vous expliquez les tenants purement économique de la guerre au Congo, vous, vous venez dans un psychologie divisionnisme, rajoutez un débat sur les leaders. Face à une guerre économique, vous choisissez de mener une guerre politique tels que » rappelez le droit l’international », vous êtes ridicule. En plus, vous désignez Mandela comme leader de cette guerre. Un homme qui a perdu la guerre économique. Arrêtez les sentiments, faites bloc derrière les dirigeants de votre pays pour les obligés à privilégier vos intérêts. A Goma, c’est la population qui a obligé les FARDC à l’offensive.
@ Robespierre
Si pour vous la violation du droit d’intangibilité des frontières de la RDC est « ridicule » cela prouve a souhait dans quel camps vous vous situez. En aucun cas je ne puis faire bloc avec les dirigeants actuels de la RDC. D’autre part seul le respect stricte du droit international peut garantir et arrêter ceux qui souhaitent la Balkanisation de la RDC.Mais aucun de nos dirigeants n’ont la connaissance suffisante en droit international.
Tous les pays d’Afrique et la Communauté internationale ainsi que les partenaires historiques de la RDC feraient bien de revisiter l’histoire et à prendre garde contre toute tentative de violation du droit d’intangibilité des frontières du Congo, qui s’apparente à un révisionnisme de temps obscurs du principe consacré de l’uti possidetis juris dans son application en matière de décolonisation et à une violation du principe de l’intangibilité des frontières qui en découle. Il faut tenir la complaisance envers les régimes qui tentent de violer le droit d’intangibilité des frontières du Congo, de quelques prétextes qu’elle puisse se parer, pour un révisionnisme dangereux pour la stabilité de la région des Grands Lacs et de toute l’Afrique centrale.