Par Jean-Pierre Mbelu
Arrêtons de dramatiser des choses aussi simples : pour le moment, alias « Joseph Kabila », Moïse Katumbi et Katebe Katoto se disputent. Le plus offrant va avoir à lui seul toutes les forces du statu quo. « Rassemblement », « opposition » et « Majorité Présidentielle ».
Au fur et à mesure que années passent, nous nous engouffrons dans le fanatisme et le thuriférérisme au point de chercher midi quand il est quatorze heures. De plus en plus, certains d’entre nous commencent à se poser la question de savoir s’il y a des intellectuels organiques et structurants au Congo-Kinshasa. Oui. Il y en a. Souvent, ils sont vilipendés comme des vauriens par les fanatiques et les thuriféraires des artisans et partisans du statu quo. Ils ne sont pas écoutés.
S’ils étaient écoutés, plusieurs compatriotes se seraient désolidarisés du »jeu » mené à partir de Genval. Mais celui de celui mené au quotidien à partir du Rwanda et de l’Ouganda. De plus en plus, une infime minorité de Congolais(es) se sépare des masses populaires pour constituer une classe de privilégiés pouvant jouir de l’argent du Congo-Kinshasa sans rendre compte à quiconque. Cette infime minorité est au service du réseau transnational de prédation, de l’Ouganda et du Rwanda. Bref, elle coopère avec le Tutsi Power.
Arrêtons de nous cacher derrière notre petit doigt. Actuellement, au Congo-Kinshasa, trois individus achètent »les politicards chômeurs » en costumes et cravates : Moïse Katumbi, Katebe Katoto et alias »Joseph Kabila ». Il n’ y a que ça. Ils mènent tous un lobbying à travers le monde pour défendre leur titre d’acheteurs de Congolais(es). Ce sont des esclavagistes modernes au service des multinationales, du Rwanda et de l’Ouganda. Les esclaves volontaires congolais se vendent sur ce marché au nom de la politique »tshididi ». Relisons les lettres de Jean Claude Muyambo adressées à Katumbi, les Panama Papers ou les articles de Bloomberg, nous comprendrons cela. Malheureusement, nous n’avons plus le temps de lire. Nous voulons majoritairement »nous retrouver’. Lisons cet article et allons à ses sources. Si nous n’avons pas le temps de lire ou de nous informer, il ne sert à rien de poser la question de savoir si le Congo-Kinshasa a encore des intellectuels organiques et structurants.
Arrêtons de nous cacher derrière notre petit doigt. Actuellement, au Congo-Kinshasa, trois individus achètent »les politicards chômeurs » en costumes et cravates : Moïse Katumbi, Katebe Katoto et alias »Joseph Kabila ». Il n’ y a que ça. Ils mènent tous un lobbying à travers le monde pour défendre leur titre d’acheteurs de Congolais(es). Ce sont des esclavagistes modernes au service des multinationales, du Rwanda et de l’Ouganda.
Combien de fois, ces intellectuels sont-ils revenu sur le plan de la colonisation de la région du Kivu et d’autres régions de l’Afrique centrale en ses 18 points et dont le 18ème dit ceci : « Nous devons lutter contre les Wanande et les Hutu (…) en nous servant des Hutu naïfs. Profitons de cette cupidité des Hutu (et des autres Bantous). Offrons-leur de l’alcool et de l’argent. Ne regardons pas à ce que nous dépensons car nous avons suffisamment d’argent. » (Lire C. ONANA, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, p.95)
Arrêtons de dramatiser des choses aussi simples : pour le moment, alias »Joseph Kabila », Moïse Katumbi et Katebe Katoto se disputent. Le plus offrant va avoir à lui seul toutes les forces du statu quo. C’est-à-dire »le Rassemblement », »l’opposition » et »la Majorité Présidentielle ». Les fanatiques et les thuriféraires des »opposants politiques » feront le reste pour convaincre les masses populaires que « leurs présos » sont sur la bonne voie. Ils vont mentir. Soyons nombreux à dire non à cette supercherie et à créer « une voie » ; celle du « Congo de l’insoumission ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba