Par Mufoncol Tshiyoyo
« Londres refuse le statut d’ambassadeur à l’émissaire de l’UE au Royaume-Uni ». C’est le titre d’un article de la journaliste Cécile Ducourtieux (correspondante à Londres) et de Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen), publié par le journal français Le Monde, le 22 janvier 2021.
Le sujet abordé par les deux journalistes peut sembler banal, de peu d’importance. Mais quand on pense au fait que les émissaires de l’Union européenne sont bombardés, en Afrique et au Congo en particulier, du titre d’ambassadeur de l’Union Européenne, prise comme institution ou « organisation internationale », sans que cette dénomination ne soit remise en question, on se dit qu’il y a quelque chose d’anormal avec nos élites.
De la pléthore de représentation des pays occidentaux en Afrique
Pour la petite histoire, il y a pléthore de représentation des pays occidentaux en Afrique. Cette question, non plus, ne pose un problème. Un pays comme l’Angleterre, par exemple, se présente au Congo sous différentes casquettes : en tant que Grande-Bretagne d’abord, ensuite en qualité de membre, et au nom, du Commonwealth, par après comme membre du conseil de sécurité des Nations Unis (cela peut encore passer).
Mais quand on pense au fait que les émissaires de l’Union européenne sont bombardés, en Afrique et au Congo en particulier, du titre d’ambassadeur de l’Union Européenne, prise comme institution ou « organisation internationale », sans que cette dénomination ne soit remise en question, on se dit qu’il y a quelque chose d’anormal avec nos élites.
À l’époque où elle fut membre de l’UE, l’Angleterre, le même pays et au nom de mêmes intérêts, ceux de l’Angleterre, venait au Congo comme pays représentant l’Union Européenne. Le même principe s’applique également à la France : membre de la Francophonie, membre et déléguée de l’Union Européenne, membre du Conseil de sécurité des Nations unies.
Notons que ces États ont déjà chacun un ambassadeur pour défendre leurs intérêts au Congo. Mais ce n’est jamais suffisant. Des États-Unis, n’en parlons pas : La Ned représente les USA, Soros pris individuellement parle au nom des USA, les Clinton à eux seuls sont les USA (même sans fonction officielle) , Barack Hussein Obama engage les USA, l’OTAN, AFRICOM qui rapporte des bêtises sur la présence des terroristes au Congo avec l’assentiment ou pas des ouailles bombardées sénateurs, ministres, présidents et j’en passe. On trouvera dans une délégation par exemple de l’Union Européenne trois sujets Belges : le premier est ambassadeur de la Belgique, le second belge défend les intérêts de l’Union Européenne tandis que le troisième comme délégué de l’OTAN.
La boîte de pandore ?
Le comble, c’est que les intellos nègres vous diront, en reproduisant l’idéologue du moment la pensée unique qu’il s’agirait d’institutions différentes. Que cela soit ainsi ou pas, mais comment s’expliquer le fait que Londres, grâce au Brexit et une fois quitté l’Union Européenne, ne reconnaît plus à ses anciens amis « blancs », européens, occidentaux, le titre d’ambassadeur de ce machin de l’UE ?
Comment s’expliquer le fait que Londres, grâce au Brexit et une fois quitté l’Union Européenne, ne reconnaît plus à ses anciens amis « blancs », européens, occidentaux, le titre d’ambassadeur de ce machin de l’UE ?
Et si cela se confirmait, au Congo, ils n’emboîteront toujours pas le pas au motif que l’autorisation, qu’ils attendraient on ne sait jamais de qui, ne leur permette de mettre en doute des mensonges qui sont taillés sur mesure uniquement pour exploiter des populations immatures. On sait comment s’ouvre la boîte de pandore mais difficile de savoir comment elle se refermera.
Que la jeunesse ne se trompe de la nature de la lutte, quel que soit le degré du défilé de mode actuel au Congo et baptisé de sacro-saint.
Mufoncol Tshiyoyo, MT
Un Homme libre