Par Jean-Pierre Mbelu
« On ne tue pas les idées », disait Fidel Castro !
Défenseur acharné d’une « Ethique reconstructive » du Congo-Kinshasa, je peux donner raison à Castro quand il soutenait ceci : « On ne tue pas les idées ». L’évocation d’une « justice transitionnelle » au pays de Lumumba pourrait être un pas important dans l’assomption de cette éthique qui est à la fois une éthique de responsabilité et de réconciliation comme dirait Jean-Marc Ferry.
Oui. « On ne tue pas les idées » et reconstruire un pays victime des crimes odieux implique un moment de justice, de vérité et réparation nécessaire à la réconciliation là où il le faut.
Il y a, en fait, des idées dont l’incarnation dans des mécanismes et des institutions facilitant leur mise en pratique prend du temps et même beaucoup de temps. Les soutenir et les défendre avec persévérance, à temps et à contretemps peut, ne fût-ce que symboliquement, se révéler « payant ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961