Par Jean-Pierre Mbelu
Ntaganda est condamné par la CPI pour plus de dix chefs d’accusations. Il est condamné pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Les articles commentant cette condamnation nous disent d’où il vient. Il vient du Rwanda et du FPR (Front Patriotique Rwandais) de Paul Kagame. Ces articles, même s’ils finissent par en faire « un général de pacotille de l’armée congolaise », ne divertissent pas les Congolais avertis.
Ntaganda est « un second couteau ». Ses crimes associés à ceux répertoriés par le rapport Mapping donnent une idée sur la réalité du « génocide » subi par les Grands Lacs Africains avec la complicité de leurs propres enfants.
Oui. Ntaganda est un « second couteau ». La CPI donnera la mesure de sa capacité d’être une véritable cour de justice internationale quand elle mettra la main sur les commanditaires de la guerre de prédation et de basse intensité menée contre les Grands Lacs Africains depuis les années 1990. Ils sont connus. Souvent, ils se retrouvent à Kigali autour de leur « kind of guy » tout souriants.
La CPI vient rappeler aux plus amnésiques d’entre nous qu’il y a des passés qui ne passent pas. Bien que n’étant pas capable, pour des raisons que les plus avisés d’entre nous connaissent, de mettre la main sur « les acteurs pléniers » de la guerre perpétuelle menée contre les Grands Lacs Africains, elle vient rappeler aux plus complaisants d’entre nous que sans justice, sans vérité historique, il n’y a pas de présent épanouissant, ni d’un avenir joyeux pour les Grands Lacs Africains.
Leurs sous-fifres et autres marionnettes ont infiltré les institutions congolaises pour en rendre « le gouvernement toxique ».
Néanmoins, la CPI vient rappeler aux plus amnésiques d’entre nous qu’il y a des passés qui ne passent pas. Bien que n’étant pas capable, pour des raisons que les plus avisés d’entre nous connaissent, de mettre la main sur « les acteurs pléniers » de la guerre perpétuelle menée contre les Grands Lacs Africains, elle vient rappeler aux plus complaisants d’entre nous que sans justice, sans vérité historique, il n’y a pas de présent épanouissant, ni d’un avenir joyeux pour les Grands Lacs Africains.
Au Congo-Kinshasa, « le Cheval de Troie » de Paul Kagame a fini par imposer aux « manducrates congolais » un esprit moutonnier. Ayant peur de sa capacité de tuer de sans froid, ils ont immensément peur de remettre en question sa mégalomanie et sa propension à avoir des « esclaves volontaires » capables de lui dire, à haute voix, qu’ils l’aiment beaucoup.
Oui. Ntaganda est un « second couteau ». Le mal est tellement profond que sans une justice juste pouvant s’occuper à court, moyen et long terme des « victimes de l’impunité », les Grands Lacs Africains auront encore des années sombres devant eux. Le fondamentalisme du marché et son libre-échangisme n’y changeront rien. Ils vont tout simplement consacrer la mort du rêve panafricain. Pour le plus « grand bonheur » des « acteurs pléniers » de la guerre contre les Grands Lacs Africains. Ces messieurs dont les pays d’origine sont en train de renoncer au mondialisme en prônant le protectionnisme et en mettant les murs à leurs frontières.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961