Par Jean-Pierre Mbelu
A deux reprises, j’ai suivi des réflexions des nos compatriotes communément dénommés « kulunas » en « rééducation » à Kanyama Kasese. Ils m’ont épaté ! Ils font le lien entre leur précariat et la descente du pays aux enfers depuis plusieurs décennies. Tout en reconnaissant leurs forfaits, ils ne comprennent pas comment et pourquoi les autres « kulunas » en costume et cravate ayant participé à l’appauvrissement anthropologique du pays sont toujours « aux affaires » et loin de Kanyama Kasese.
A quoi pourrait être dû cette « discrimination » ? Dans l’une des vidéos, ils osent citer les noms des « kulunas » en costume et cravate pouvant les rejoindre. Ces compatriotes semblent nous enseigner ce que signifie « être aux affaires » pour « les kulunas en costume et cravate ». C’est profiter des élections-pièges-à-cons » pour avoir accès à la mangeoire.
Lorsque Fatshi béton dit : « Je ne comprends pas pourquoi des gens meurtris, affamés, frappés par le chômage et tous genres de calamités chantent à notre gloire alors qu’ils devraient nous exiger plus comme c’est le cas en occident » ; nos compatriotes »kulunas de la rue » lui répondent : « Parce qu’il y a, entre autres, des « kulunas en costume et cravate » impunis ayant participé à l’élaboration des lois qui les protègent au détriment du bonheur collectif, qui redistribuent les miettes. »
Une fois à la mangeoire, « les kulunas en costume et cravate » fabriquent des lois à leur image et à leur ressemblance pour un enrichissement rapide, sans cause et illicite. Couverts des « immunités », ils peuvent, impunément, jouer au « m’as-tu-vu » avec l’argent du contribuable kongolais.
Oui, « les kulunas en costume et cravate » disent qu’ils ont été, sont, ou vont être « aux affaires ». Telle est leur conception de « la politique » : « être aux affaires ». Avec la couverture des « décideurs », ils font les poches aux Kongolais à qui ils redistribuent des miettes pour « chanter leur louange »!
Et lorsque Fatshi béton dit : « Je ne comprends pas pourquoi des gens meurtris, affamés, frappés par le chômage et tous genres de calamités chantent à notre gloire alors qu’ils devraient nous exiger plus comme c’est le cas en occident » ; nos compatriotes »kulunas de la rue » lui répondent : « Parce qu’il y a, entre autres, des « kulunas en costume et cravate » impunis ayant participé à l’élaboration des lois qui les protègent au détriment du bonheur collectif, qui redistribuent les miettes. »
Comment faire pour éviter la discrimination entre les kulunas ? Il faut des lois justes et remettre le pouvoir au peuple faisant preuve de bon sens.
J’y reviens avec un article plus élaboré.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961