Par Jean-Pierre Mbelu
La prise en otage du pays de Lumumba par « les huissiers du capital » constitue un « coup d’Etat permanent » que « le débat sur les questions d’actualité » va longtemps occulter.
Le libre-échangisme a marqué ses limites à travers le monde. Malheureusement, il va poursuivre son petit bonhomme de chemin au cœur de l’Afrique. Le monde à l’envers ! Les compatriotes vont continuer à s’insulter, à se tuer, à se massacrer sans en tenir compte. Le dernier « Conseil des Ministres » (du 11 septembre 2020) a pris l’option du libre-échangisme. Quels sont ces principes ? La dérégulation, la privatisation et la libéralisation. Bref, l’accompagnement du « marché dérégulé » au cœur de l’Afrique. Et le FMI est en pourparlers avec « le gouvernement », de lui dicter les conditions auxquelles il doit répondre pour pouvoir bénéficier de « son aide fatale ».
La folie ? Le débat politicard et « constitutionnaliste » va se poursuivre et cet « esclavage économique volontaire » ne sera pas analysé. Il est plus ou moins sûr que « le capitalisme ensauvagé » mette davantage en pratique sa « stratégie du choc et du chaos » dans l’intensification de la guerre de prédation et de basse intensité devenue une guerre perpétuelle au cœur de l’Afrique.
Dans cette course à l’inanition du pays, « les questions d’actualité » constitueront une vaste distraction. Il est temps, pour les compatriotes qui le peuvent, de relire, de le comprendre et de s’en servir, pour une « insurrection des consciences », le livre du John Perkins. La prise en otage du pays de Lumumba par « les huissiers du capital » constitue un « coup d’Etat permanent » que « le débat sur les questions d’actualité » va longtemps occulter. Malheureusement !
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961