Par Jean-Pierre Mbelu
La politique me semble être un art de l’édification collective de la cité par la parole partagée au cours des débats pluriels et par des actions volontaristes concertées pour un bonheur collectif partagé. Qui dit art, dit normes, règles, principes à respecter. Une certaine maîtrise de ces normes et de ces principes dans un monde multipolaire devrait être supposée et même vérifiée. Mais aussi celle des questions historiques, géopolitiques et géostratégiques.Comment plusieurs d’entre nous en sont-ils venus à croire que tout ceci pouvait être mis entre parenthèse du moment que « les nôtres » étaient aux « affaires » ? Comment ?
Cette fétichisation des nôtres est-elle émotionnelle, rationnelle ou raisonnable ? Suffit-il d’avoir « les nôtres » aux affaires pour que le Congo-Kinshasa devienne un pays où le bonheur collectif est partagé sans que les règles et les normes de la fabrication du politique soient respectées ?
Comment en sommes-nous arrivés là ? Qui peut aider à comprendre cette « fétichisation des nôtres » ? Et puis qui sont « les nôtres » ? Ceux qui font avancer la cause Congo ou ceux avec qui nous partageons les mêmes liens biologiques, mercantilistes, affairistes ou philosophies ? Qui sont « les nôtres » ? Qui choisit « les nôtres » ? (Sujet bientôt développé)
Babanya Kabudi