Par Jean-Pierre Mbelu
Au Kongo-Kinshasa, les textes ne sont plus compris même par ceux qui les écrivent. Je vais vous le prouver prochainement en étudiant les textes fondateurs de l’union sacrée pour la nation.
Cette union définie après les consultations est en train de devenir du « n’importe quoi ». Pourquoi est-ce je rigole ? Ceux qui s’en réclament ne semblent pas avoir lu ses textes fondateurs. Il me semble que c’est honteux. Bon ! Pouvions-nous en attendre des miracles (du ventre) ? Je ne crois pas.
Je demeure fondamentalement convaincu que des cours d’herméneutique et d’exégèse des textes, des cours de philosophie du langage et analytique doivent être instaurés obligatoirement dans toutes les écoles et toutes les universités du pays. Mon constat, discutable, est que les gens ne lisent plus et ne comprennent plus les textes. A quelques exceptions près.
Tout devrait peut-être être fait dans nos langues. Non. Trop c’est trop. Dès que le sens des textes et des mots n’est pas communément partagé, la guerre de tous contre tous s’en suit.
Je vais le prouver en analysant les textes fondateurs de l’union sacrée tout en restant ouvert aux critiques et corrections.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961