Par Jean-Pierre Mbelu
L’interchangeabilité des sous-fifres au cours d’une longue guerre raciste de prédation et de basse intensité est en train d’échapper aux analystes kongolais.
Certains se mettent à les comparer là où il faudrait, à mon humble avis, voir la perpétuité et la permanente d’une unique et longue guerre menée par de « faux terroristes » et des proxys interchangeables interposés.
Cette lecture pourrait favoriser l’explosion de haine entre les Kongolais au profit des « acteurs pléniers » ayant orchestré cette guerre en vue de la conquête des terres kongolaises sans renoncer à l’implosion et de la balkanisation du pays.
Comment faisons-nous pour éviter de voir cette interchangeabilité des proxys ? Qu’est-ce qui influence notre lecture de l’actualité politique ? Le fanatisme, le culte de la personnalité, la haine du « nous collectif », la confiance en une alternance sans alternative ? D’où pourrait venir ce manque de lucidité et de discernement ?
Des questions à approfondir, me semble-t-il.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961