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Le culte de la personnalité ne peut pas tuer la vérité au Kongo-Kinshasa! Les preuves sont là

Le culte de la personnalité ne peut pas tuer la vérité au Kongo-Kinshasa! Les preuves sont là

Le culte de la personnalité ne peut pas tuer la vérité au Kongo-Kinshasa! Les preuves sont là 1000 541 Ingeta

Par Jean-Pierre Mbelu

« Qui ne sait ouvrir les yeux sur son passé ne peut prétendre faire mieux avec son avenir. » – H. HORSIA

« Rome » ne payant pas ses traîtres et ne renonçant pas à son choix de la vassalisation finit toujours par déshabiller St Pierre pour habiller St Paul en faisant croire à ce dernier qu’il est le plus beau, le plus intelligent, le plus sage,…avant de lui régler son compte de la même manière.

Des compatriotes avertis et éveillés avaient pris soin de poser des questions sur l’identité véritable du  »jeune homme manipulable » ayant été choisi pour perpétuer la guerre raciste de basse intensité et de prédation au cœur de l’Afrique en 2001 après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila le 17 janvier de la même année. Ils avaient pris le temps de lire et de s’informer tout en le voyant dans ses œuvres. ( De quoi « Joseph Kabila » est-il le nom ? – INGETA ) Ils savaient, eux, qu’il avait, ce  »jeune homme », une mission mortifère au service du capital. D’où, il ne reculait pas devant le crime. Ils ont écrit et averti les leurs, sans trop de succès et sans se décourager. Ils savaient, eux, que la vérité ne peut pas être éternellement étouffée par le mensonge et le culte de la personnalité. D’où leur persévérance…

Protéger « le Raïs 100% » ?

En effet, les tambourinaires, les thuriféraires et les fanatiques de ce  »jeune homme » lui ont fabriqué des sobriquets et autres noms de théâtre afin qu’il puisse bien assumer son rôle et cacher  »son identité plurielle ». Ils l’ont dénommé  »Ye meyi »,  »Joseph Kabila »,  »Raïs 100 % »,  »Shina Rambo », ‘momemi maki », etc.

Des textes de lois ont été produits pour soutenir cette mission mortifère et protéger  »le Raïs 100% ». Le culte de la personnalité a permis de passer sous silence ou d’étouffer des crimes économiques, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis sous son régime de piteuse mémoire.

Des textes de lois ont été produits pour soutenir cette mission mortifère et protéger  »le Raïs 100% ». Le culte de la personnalité a permis de passer sous silence ou d’étouffer des crimes économiques, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis sous son régime de piteuse mémoire. Lui-même a noué des alliances contre nature et entretenu un clientélisme mammoniste afin de bien assurer sa mission.

Cela a duré plus ou moins deux décennies. Et comme d’habitude, « Rome » ne payant pas ses traîtres et ne renonçant pas à son choix de la vassalisation finit toujours par déshabiller St Pierre pour habiller St Paul en faisant croire à ce dernier qu’il est le plus beau, le plus intelligent, le plus sage,…avant de lui régler son compte de la même manière.

Voilà ! Les cadavres sortent des placards du  »Raïs 100% » et de ses complices. Les vérités de polichinelle viennent détruire le culte de la personnalité du  »momemi maki ». Tout ou presque vient d’être (re)dévoilé sur le double assassinat de Floribert Chebeya et son beau-frère Fidèle Bazana (RDC : « J’ai assisté à l’assassinat de Chebeya et de son chauffeur » — La Libre Afrique ; RDC: ceux qui ont tué Floribert Chebeya et Fidèle Bazana (rfi.fr) ;Afrikarabia » Affaire Chebeya : deux exécutants du double meurtre brisent le silence ).

L’importance d’une éthique reconstructive

L’ un des alliés de  »Raïs 100% », dénommé lui aussi  »Fatshi béton », lui avait promis de renoncer à la chasse aux sorcières et de ne pas fouiner dans le passé. Cette promesse était accompagnée de beaucoup d’autres comme celles de l’instauration de l’Etat de droit et de la justice transitionnelle.

Les derniers témoins du double assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazaba viennent rappeler à notre mémoire collective (souvent paresseuse) l’importance d’une  »éthique reconstructive », qui soit à la fois une éthique de responsabilité réparatrice et de réconciliation pour le Kongo-Kinshasa.

Comment va-t-il procéder pour concilier ces promesses contradictoires ? Peut-être en laissant la justice faire son boulot ! Mais quelle justice dans un pays où une mafia opérant en réseau d’élites a ses propres juges ? Surtout, comment fera-t-il pour sortir du  »piège de l’empire sur le déclin » dont la nocivité n’est plus à démonter ? L’avenir nous le dira sous peu !

Paul Mwilambwe, témoin du double assassinat susmentionné attend depuis des années pour témoigner de ce qu’il a vu devant la justice ; devant une justice juste. Les autres témoins oculaires viennent de s’ajouter à la liste. Le rêve est qu’un jour, tout ce beau monde réponde de ses crimes.

Les derniers témoins du double assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazaba viennent rappeler à notre mémoire collective (souvent paresseuse) l’importance d’une  »éthique reconstructive » – qui soit à la fois une éthique de responsabilité réparatrice et de réconciliation pour le Kongo-Kinshasa. (Lire J.-P. MBELU, Demain, après Kabila, Paris, Congo Lobi Lelo, 2018)

Lutter contre l’amnésie collective

Des compatriotes engagés sur cette voie comme ceux du  »KoPax » ou de  »la Conscience Nationale en Action » entretiennent une lueur d’espoir dans les cœurs meurtris et brisés des leurs.

Le souhait aurait été que des lieux de mémoire et des monuments puissent être créés afin de lutter contre l’amnésie collective. Des dates devraient être fixées pour célébrer la mémoire de tous les fils et toutes les filles du pays sacrifiés par les ennemis internes et externes sur l’autel du capital.

Leurs efforts méritent d’être encouragés et soutenus. Leurs voix méritent d’être entendues dans les coins et les recoins du pays. Tout comme celles des souverainistes kongolais luttant pour une véritable indépendance politique, économique et culturelle du pays de Lumumba.

Le souhait aurait été que des lieux de mémoire et des monuments puissent être créés afin de lutter contre l’amnésie collective. Des dates devraient être fixées pour célébrer la mémoire de tous les fils et toutes les filles du pays sacrifiés par les ennemis internes et externes sur l’autel du capital.

Leurs écrits et leurs luttes devraient figurer au programme des collectifs citoyens, de l’école et de l’université kongolaises afin que la transmission de leur mémoire aux générations présentes et à-venir constitue une barrière civilisationnelle contre la répétition de ce passé mortifère, le culte de la personnalité et l’arrivée aux affaires politiques des élites compradores et médiocres.

Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961

INGETA.

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Informer. Inspirer. Impacter.

Notre travail consiste à :
Développer un laboratoire d’idées sur le passé, présent et futur du Congo-Kinshasa.

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