Par Jean-Pierre Mbelu
Un camp, celui de Trump, dit qu’il y a eu des fraudes aux élections présidentielles aux USA. Que prend-il comme décision ? Il va recourir aux cours et tribunaux de son pays. La communauté dite internationale n’interviendra pas. Pourquoi ? Un pays souverain règle lui-même ses questions internes. Trump peut être débouté par les cours et tribunaux. Il n’aura pas d’autre recours après.
Là où « les nègres de service » sont fabriqués comme au Congo-Kinshasa, un différend entre eux les poussent à appeler « leurs parrains » au secours. Et ils nomment cela « une action diplomatique ». Ces « souverainistes de pacotille » envoient « leurs émissaires » à travers le monde entier pour aller recueillir les avis et considérations de ceux qui les ont fabriqués. Grand Dieu ! Peuvent-ils faire autrement ? Il me semble que non. Ils savent qu’ils ne valent rien par eux-mêmes, malgré le théâtre qu’ils orchestrent de temps en temps contre « leurs créateurs ».
Malheureusement, ils ont tellement de fanatiques, de thuriféraires et de tambourinaires que cette théâtralisation de leur recours à « leurs véritables maîtres » donne l’impression que l’on fait de la politique du Congo-Kinshasa. Et leurs fanatiques sombrent dans l’hystérie. Ils mobilisent les plateaux des télévisions et les réseaux sociaux. Ils font beaucoup de bruit afin de convaincre les plus naïfs d’entre nous que « leurs gourous » mènent une lutte politique pendant que ceux-ci cherchent tout simplement à amuser la galerie pour cacher les intérêts qu’ils servent réellement.
Là où « les nègres de service » sont fabriqués comme au Congo-Kinshasa, un différend entre eux les poussent à appeler « leurs parrains » au secours. Et ils nomment cela « une action diplomatique ». Ces « souverainistes de pacotille » envoient « leurs émissaires » à travers le monde entier pour aller recueillir les avis et considérations de ceux qui les ont fabriqués.
Or, ceux-ci savent que la meilleure façon de pouvoir régner sur ce « trou noir » au cœur de l’Afrique, c’est d’appliquer toujours et encore « la politique du diviser pour régner ». Fabriquer « les nègres de service » et les opposer au moment opportun est une méthode dont ils sont des spécialistes. Les faux partis « au pouvoir » et « la fausse opposition » servent à cela : entretenir la division afin de promouvoir les intérêts des « maîtres auxquels ils obéissent ».
Les Congolais unis font et feront toujours peur aux « maîtres du monde » et à leurs « nègres de service ». Maintenant qu’ils sont en train de se remettre debout en organisant des webinaires et plusieurs mouvements d’union autour des thèmes rassembleurs, ils font très peur. « Les nègres de service » pourraient intervenir pour mettre fin à cette renaissance de la résilience congolaise en intensifiant la guerre de basse intensité et de prédation dont la perpétuité n’est plus à démontrer.
Heureusement, cette remise debout semble irréversible. Elle va balayer les récalcitrants et peut-être rendre possible une résistance indéboulonnable. Une nouvelle ère s’ouvre. Les protestations des trumpistes signent la remise en question des élections au suffrage universel et l’avènement des peuples soucieux d’avoir des gouvernants capables de répondre aux conditions indispensables à l’épanouissement de la dignité humaine. Les Congolais éveillés vont s’incruster dans cette brèche et de façon irréversible. Ils n’ont plus de leçon à recevoir de ceux qui, au nom de leur souveraineté, luttent. Les « nègres de service », au cœur de l’Afrique, finiront par comprendre qu’il y a eu un divorce entre eux et les démiurges congolais de leur destinée.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961