Par Jean-Pierre Mbelu
Lorsque plusieurs compatriotes auront compris que « le livre délivre » de l’ignorance et du fanatisme, ils pourront se garder d’être uniquement des commentateurs de « l’actualité immédiate » du pays sans un moindre esprit critique. Plusieurs « autorités morales » des « ligablos kongolais » abusivement dénommés « partis politiques », esclaves du court terme, sont au service des lobbyistes, amoureux des coulisses de l’histoire. Des ONG dites de « la société civile » sont subventionnées par « des milieux affairistes », experts en « vampirisation » de l’Afrique et du Kongo-Kinshasa depuis plus de cinq siècles.
La déstructuration du pays de Lumumba est (aussi) le fruit de l’autodestruction de ses filles et fils dont les cœurs et les esprits sont « mangés » par le matérialisme pur et dur.
La déstructuration du pays de Lumumba est (aussi) le fruit de l’autodestruction de ses filles et fils dont les cœurs et les esprits sont « mangés » par le matérialisme pur et dur.
Ces filles et ces fils, idolâtres, ont vendu leur âme. Ils ont troqué ce principe vital humanisant contre l’or et l’argent. Ainsi, comme le dirait un psalmiste, ils sont devenus pareils à ces « idoles ». Comme elles, ces filles et ces fils du Kongo-Kinshasa, ont des yeux et ne voient pas ; leurs oreilles sont bouchées aux cris de misère et de souffrance de leurs congénères.
Dans ce contexte d’idolâtrie presque généralisée, le culte rendu à « Maweja-Kafukela » pose une sérieuse question de son sens. Tant mieux s’il peut guérir les âmes perdues de leur corruption par le matérialisme pur et dur transformant l’or et l’argent en de petits « dieux » exigeant le sacrifice du grand nombre sur l’autel de « la vampirisation »!
Lisons et/ou relisons « Les réseaux soros à la conquête de l’Afrique » (Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique) et voyons, par exemple, voir si certains « copains et coquins » de Genève, ou « amis » de Peter Pham, ont de quoi être fiers et de vouloir opposer les Kongolais les uns contre les autres…pour être fidèle à la politique du « diviser pour régner ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961