Par Jean-Pierre Mbelu
Oui, il y a des compatriotes convaincus qu’un peuple amnésique a tendance à reconduire les erreurs de son parcours historique. Ils sont au courant des jours et des dates où les martyrs de notre lutte collective pour notre émancipation anthropologique ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Ceux qui ont versé leur sang, en conscience, pour nous délivrer de notre « esclavage volontaire » sont nommément cités. Souvent, les livres et les articles publiés autour de ces assassinats ou morts atroces sont évoqués. De plus en plus, « la prophétie » de Lumumba sur l’écriture de l’histoire de l’Afrique et du Congo-Kinshasa se réalise : elle s’écrit de plus en plus à partir du continent-mère et de sa diaspora.
Il faut l’avouer : l’Afrique et le Congo-Kinshasa vivent le temps de la réécriture de l’histoire par leurs dignes filles et fils. Les réseaux sociaux facilitent les échanges autour de cet événement fondamental pour notre à-venir collectif. Il se pourrait que plus rien ne puisse être comme avant. Les esprits libres n’ont pas peur peur d’aller fouiner dans le passé, même lointain, pour nous aider à comprendre le présent et de tracer les orientations essentielles pour la production collective du commun africain et congolais. Ces esprits libres, « empêcheurs de penser en rond » et « hérétiques » font éclater les cadres étriqués où les fanatiques, les tambourinaires et les thuriféraires de « la volonté du néant » voudraient les enfermer. Ils savent que « sans lutte, il y a pas de liberté ».
Il faut l’avouer : l’Afrique et le Congo-Kinshasa vivent le temps de la réécriture de l’histoire par leurs dignes filles et fils. Les réseaux sociaux facilitent les échanges autour de cet événement fondamental pour notre à-venir collectif. Il se pourrait que plus rien ne puisse être comme avant.
« Le retour de l’histoire africaine » par ses dignes filles et fils est « une bonne nouvelle ».
Félicitations à ces compatriotes non-amnésiques ! Ils sont porteurs des promesses pour un à-venir différent pour l’Afrique et le Congo-Kinshasa. Mais aussi pour un monde de plus en plus multipolaire.
En ce 2 janvier 2020, ces compatriotes ont pensé à Mamadou Moustapha Ndala. Plusieurs ont dit : « Les morts ne sont pas morts. Mamadou Moustapha Ndala vit. »
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961