Le 18 janvier 2013, un groupe de congolais a décidé de porter la voix et le combat des congolais au siège de Areva, la multinationale française spécialisée dans les métiers du nucléaire. Pourquoi Areva? Parce que la société française, qui exploite l’uranium de notre pays dans un schéma purement colonialiste sous la bénédiction de gouvernement d’usurpation de Kinshasa, fait partie des prédateurs en RDC.
Quel pourrait être l’impact d’une telle action?
Nous l’avons écrit dans notre manifeste « La finalité de notre combat ».
Déstabiliser les capitaux ?
Il s’agit là d’impacter tout ce qui touche à l’argent, aux finances, aux revenus, à l’image des institutions, des grandes entreprises et grandes marques qui ont un lieu direct ou indirect avec le Congo et/ou les Congolais.
Mener des actions de sitting ou autres dans les bourses, les sièges de multinationales, organiser des boycotts ciblés, ou bloquer les entrées des grands magasins sont juste des exemples. Mais, cette note a pour but de poser des grandes lignes directrices.
>En touchant aux capitaux, on perturbe les économies locales, régionales, nationales, internationales, même si cela se produit à la plus petite échelle possible.
>En touchant aux capitaux, on interpelle non seulement les décideurs politiques et économiques, mais aussi et surtout les différents mouvements dans le monde aujourd’hui qui ont décidé également de s’attaquer aux capitaux. Cela nous permettra, entre autres, de développer des passerelles et des actions avec ces organisations
Nous vous invitons à relire ce manifeste.