Par Mufoncol Tshiyoyo
Thabo Mbeki de nouveau au Congo Kinshasa, quand l’assassin, doublé du rôle de nègre de service, retourne sur le lieu de son crime…
Les élites anglo-saxonnes ont imposé à Mbeki, selon ses propres déclarations, le fait d’imposer « le fils de l’autre », à savoir le nommé « Joseph Kabila », aux Congolais. Et cela s’était passé à Sun City, en Afrique du Sud. À ce sujet, notre ami Mbelu cite un ami commun, Valentin Mubake, et qui, à son tour, cite un autre ami le Dr Kabamba Mbwebwe comme témoin, présent lorsque Mbeki se confiait à eux.
Le mercenariat sud-africain au Congo
Depuis ce temps, l’Afrique du Sud, qui est, pour ceux qui l’ignorent encore, un État mercenaire, et qui a toujours travaillé pour le compte de ses maîtres anglo-saxons, a participé par son soutien au Rwanda aux massacres des populations congolaises à l’est du Congo. Pour tout esprit muni de bon sens, il ne saurait nier le fait que les armes utilisées par Paul Kagamé à l’est du Congo étaient toutes de fabrication sud-africaine. En effet, elles sortaient pour la plupart des usines sud-africaines.
La question n’a jamais été « Joseph Kabila », ni Mobutu hier, ni LDK, et ici je m’adresse à ceux qui en avaient fait l’essentiel de leur combat supposé. C’est plutôt ce qui leur est offert en retour, et qui vaille la peine, par les forces véritables qui contrôlent et dominent le Congo.
C’est pour dire que le mercenariat sud-africain a cohabité avec le mercenariat rwando -ougando et angolais au Congo. Pour rappel, les trois pays ont signé les mêmes accords de collaboration et de défense avec les Yankees. Donc, les mêmes qui ont eu à sceller le sort du Congo en imposant « Joseph Kabila » aux Congolais tentent de garder la main, mais en sacrifiant le fusible qui devrait l’être, en son temps et les forces qui dominent font subir aux populations congolaises l’humiliation au second degré.
La question n’a jamais été « Joseph Kabila », ni Mobutu hier, ni LDK, et ici je m’adresse à ceux qui en avaient fait l’essentiel de leur combat supposé. C’est plutôt ce qui leur est offert en retour, et qui vaille la peine, par les forces véritables qui contrôlent et dominent le Congo. Ils font la manche pour ne même pas arracher le pouvoir-os.
La paix n’a jamais payé…
La « congolisation » comme l’ultime enjeu de la crise préfabriquée au Congo se fait sans contrepartie conséquente. C’est au détriment de l’intérêt national. C’est un peu comme la Palestine, occupée par Israël, avec Mahmoud Abbas à sa tête, donnant l’impression que le sort du peuple palestinien est pris en considération. En réalité, les USA et Israël, il est à noter que les deux opèrent au Congo, n’ont jamais voulu la paix en Palestine, ni la démocratie.
Si nous n’arrêtons pas aujourd’hui l’Occident au Congo, demain il sera trop tard avec l’avènement et le règne de la domination chinoise déjà à nos portes. Les Chinois voient et obèrent comment l’Occident se comporte chez nous au Congo et contre nous, et sans que nous ne soyons en mesure de lui opposer une parcelle de résistance et d’opposition. Alors, demain qu’en sera-t-il ? Qu’est-ce qui l’empêcherait de dominer, sans autres formes de procès, des peuples qui sont déjà soumis ?
La raison est toute simple : la paix n’a jamais payé. La paix et la démocratie au Congo n’apporteront pas le profit, d’où le soutien apporté à l’entretien d’un conflit permanent. La paix et la démocratie au Congo signifient la mort du Rwanda. Elles évoquent la fin du règne de Paul Kagamé dans la région des Grands Lacs. C’est ce que ni l’Amérique, ni Herman Cohen, ni Le Rwanda, ni Paul Kagamé, ne veulent accepter. « Ce que les parties veulent c’est le conflit permanent, parce que conflit = profit ». Les nègres se massacreront. Qui s’en préoccupent ?
En 1998, nous avions écrit : « Arrêtez Laurent Désiré Kabila aujourd’hui, demain il sera trop tard ». Nous avons été forcés à l’exil, loin de notre pays, de la terre de nos ancêtres. Nous reproduisons la même phrase. Si nous n’arrêtons pas aujourd’hui l’Occident au Congo, demain il sera trop tard avec l’avènement et le règne de la domination chinoise déjà à nos portes. Les Chinois voient et obèrent comment l’Occident se comporte chez nous au Congo et contre nous, et sans que nous ne soyons en mesure de lui opposer une parcelle de résistance et d’opposition. Alors, demain qu’en sera-t-il ? Qu’est-ce qui l’empêcherait de dominer, sans autres formes de procès, des peuples qui sont déjà soumis ? Triste que ceux qui vont accueillir à bras ouvert Mbeki à Kinshasa ne se montrent capables de lui jeter la vérité en face.
Mufoncol Tshiyoyo,
MT & Associates Consulting Group