Par Mufoncol Tshiyoyo
Sur l’image, le mercenaire et le pauvre nègre de maison, saluant et souriant, se présente devant ses maîtres. Il ira partout. Il remuera ciel et terre, pour garder le Congo sous le contrôle de son mercenariat. La raison et bien simple : sans le Congo-Kinshasa, il n’y aura ni Paul Kagamé ni la prétendue puissance de son pays. Sinon, il ne se battrait pas comme un loup, déjà domestiqué, mais qui reste enfermé dans la cage.
À bien observant image ci-dessous, les uns auraient dit : Ils ont des oreilles pour entendre, mais ils n’entendent rien ; tandis que d’autres ont des yeux pour voir, mais ils ne voient toujours rien. Le risque que l’on fait courir au pays est trop grand. Pendant que les nôtres crient aux élections au Congo, dans le but d’entretenir la confusion dans la conscience populaire, le mercenariat de Paul Kagamé et le jeu d’échecs dans lequel il est submergé déploient leurs pions.
C’est pareil quand j’entends parler Botswana. Ce pays s’adresse aux Occidentaux en parlant du Congo au lieu et à la place de s’adresser directement aux peuples congolais. Botswana parle de « Joseph Kabila », c’est-à-dire du cheval de Troie de Paul Kagamé. Mais il n’ose attaquer le Rwanda et Paul Kagamé. Le Botswana demande à l’Angola d’intervenir au Congo. Il oublie de préciser aux Angolais qu’ils sont au Congo depuis 1997. Alors, je revois mai 1997 : les mêmes intérêts qui gouvernent le Congo depuis tout ce temps tentent de nouveau d’amuser la galerie congolaise.
Pendant que les nôtres crient aux élections au Congo, dans le but d’entretenir la confusion dans la conscience populaire, le mercenariat de Paul Kagamé et le jeu d’échecs dans lequel il est submergé déploient leurs pions.
Pendant ce temps, une phrase de Bruno Kasonga qui résume mieux le fond de ma pensée, de ce que j’ai toujours affirmé, me traverse l’esprit : À l’avènement de l’AFDL, « nous avions cru naïvement comme tant d’autres zaïro-congolais que la perte de pouvoir par le MPR-Parti-Etat symbolisée par la fuite spectaculaire du Maréchal Mobutu suffisait pour que les choses changent » (Kasonga, 2018 : 27). Cela a toujours été ma position. Il le sera aussi longtemps que les minorités congolaises agissantes observeront le monde se faire sans elles, sans leur participation directe et attendront que ce dernier le surprenne comme ce fut le cas le 30 juin 1960, en 1961, en 1965, en 1997 et en janvier 2001. Il est temps de rassembler nos populations au-delà de leur appartenance religieuse, politique, sociale, ethnique et culturelle.
Le motif de la guerre qui nous est imposée est unique. Mbelu a souvent parlé de la « guerre raciale » dans ses textes. L’expression ne frappe guère les consciences. Distraites, les gens regardent ailleurs. Evariste Pini-Pini parle de renier aux Congolais leur qualité d’humain en vue de les contraindre à accepter l’inacceptable.
Bon sang, mais réveillons-nous ! Faisons-le même pour nos enfants et notre jeunesse. Je pense que notre progéniture mérite que nous puissions nous sacrifier pour elle.
Likambo oyo eza likambo ya mabele, likambo ya mabele eza likambo ya makila.
Mufoncol Tshiyoyo, en homme libre
MT & Associates Consulting Group