Par Jean-Pierre Mbelu
Les copains et les coquins interchangeables et mercenaires ramassent les miettes tombant des tables des « maîtres du monde ». Ils se donnent en spectacle au sein de leur caisse de résonance. Et les masses abruties applaudissent »le jeu démocratique ». Elles n’ont pas de suivi dans leur méninge.
Elles ont vite oublié que « les milliardaires » d’hier ont dévalisé les caisses de « l’Etat-raté-manqué » et semé la terreur et la mort pour éviter que leurs crimes soient décriés au grand jour.
Se disputer les miettes tombant de la table des « maîtres du monde », c’est croquer « le pouvoir-os ». Les copains et les coquins mentent aux masses fanatisées et ignorantes qu’ils ont le pouvoir. C’est faux.
La mort de Chebeya et de Bazana a coûté 50 dollars tirés des milliards amassés frauduleusement. Les copains et les coquins interchangés ne veulent pas être de reste. Ils multiplient les stratagèmes pour égaler ceux qui les ont précédés. Ensemble, ils créent un faux spectacle. Et les masses nostalgiques, amnésiques, soumises, assujetties et abruties regrettent. Elles veulent encore un peu plus d’esclavage en réclamant, à cor et à cri, le retour des assassins de Chebeya, de Bazana, de Tungulu, de Kamuina Nsapu, de Thérèse Kapangala, de Rossy Mukendi, des membres de Bundu dia Kongo et des Kanangais de la Nganga aux « affaires ». Elles veulent à tout jamais être des « esclaves volontaires » des mercenaires, des proxys et des autres infiltrés.
Se disputer les miettes tombant de la table des « maîtres du monde », c’est croquer « le pouvoir-os ». Les copains et les coquins mentent aux masses fanatisées et ignorantes qu’ils ont le pouvoir. C’est faux. S’ils avaient le pouvoir, ils fermeraient les aérodromes où décollent les avions pillant les richesses du pays sans rien payer. Ils mettraient en place un tribunal jugeant « les maîtres du monde » et leurs mercenaires impliqués dans la mort des millions des Kongolais(es) depuis 1997. Ils se disputent tout simplement un os.
Malheureusement, les masses fanatisées aiment vivre dans l’illusion. C’est leur choix. Elles ont horreur de la lumière du jour. Elles incriminent toute pensée élucidante. Elles aiment les ténèbres de « la caverne ». Or, il y a une autre voie : celle du renvoi dos à dos des copains et des coquins, toutes tendances confondues. La masse critique est obligée d’y travailler.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961