Par Jean-Pierre Mbelu
Après leurs multiples voyages à l’extérieur du pays, nos « hommes et femmes politiques » ne devraient-ils pas, au cours de leurs tournées à l’intérieur du pays, parler aux masses populaires, qui les accueillent chaleureusement, de réseaux (d’élite multi et transnationale) d’affaires et d’influence auxquels ils (elles) appartiennent ? Du lobbying qu’ils (elles) mènent et de son poids déconstructeur sur le présent et le futur du pays?
Sont-ils (elles) d’avis que s’ils (elles) le faisaient franchement, au lieu de les accueillir à bars ouverts, ces masses populaires leur jetteraient des pierres ? Des questions pour s’exercer à la lucidité et au discernement dans un monde où la lutte des classes est permanente…
Dans un monde où des mondialistes, pour lutter contre les peuples et les multéralistes, ont besoin de « chiens de garde » applaudis par des masses populaires appauvries, assujetties, abruties et soumises, parlant d’une démocratie imaginaire (en post-démocratie) !
Et si nos « hommes et femmes politiques » commençaient par dire aux masses populaires la vérité sur les réseaux auxquels ils (elles) appartiennent !
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961