Par Jean-Pierre Mbelu
A plusieurs reprises, les miens et moi-même avons averti les compatriotes sur la possibilité de l’intensification de la violence à l’approche des élections-pièges-à-cons. Cela pour des raisons évidentes. A plusieurs reprises, nous avons soutenu que « la guerre raciste de prédation et de basse intensité » livrée contre le Congo-Kinshasa est perpétuelle. Elle se mène « par morceau », comme dirait le Pape François. Elle vise la destruction de l’identité congolaise, la balkanisation et l’implosion du pays de Lumumba, l’extermination des Congolais(e)s et la mainmise sur les terres, sur les richesses du sol et sous-sol congolais.
Tous les prétextes sont bons pour qu’elle se perpétue. Elle est transnationale et bénéficie du soutien permanent des « nouveaux cercles du pouvoir », de leurs « nègres de service » et de « leurs petites mains ». Elle est fondée sur « le chaos organisateur » et un mensonge systémique . Celui-ci s’exprime à travers un processus électoral vicieux et vicié ayant comme objectifs : la soumission des Congolais(e)s appauvri(e)s aux nouveaux prédateurs, le pillage du pays par les multi et les transnationales, l’enrichissement illicite de « leurs petites mains », la falsification de l’histoire du pays et l’assujettissement des masses populaires.
Le fait que cette guerre perpétuelle soit fondé sur un mensonge systémique permet aux « nègres de service » de chercher à se substituer les uns aux autres dans une lutte interne à mort en vue des miettes, de « l’os » que leur mercenariat leur permet de sucer en attendant le tour des insatisfaits du « partage ».
Forts du mensonge systémique, les politicards congolais, instrumentalisés par « les nouveaux cercles du pouvoir » à partir de Genève, disent qu’ils parlent au nom des masses populaires qu’ils ont contribué à appauvrir anthropologiquement afin qu’il y ait, au plus tard le 23 décembre 2018, « une alternance au pouvoir-os ».
Les masses populaires sous-informées et non-éduquées tombent dans le piège de ce mensonge systémique. Une bonne partie est prête à aller à la mort pour que »les nouveaux cercles de pouvoir » gardent leur mainmise sur le Congo-Kinshasa.
L’intensification de la violence est de plus en plus sûre. La marche vers la balkanisation et l’implosion du pays aussi. Forts du mensonge systémique, les politicards congolais, instrumentalisés par « les nouveaux cercles du pouvoir » à partir de Genève, disent qu’ils parlent au nom des masses populaires qu’ils ont contribué à appauvrir anthropologiquement afin qu’il y ait, au plus tard le 23 décembre 2018, « une alternance au pouvoir-os ».
Ils font semblant d’être devenus « les poids lourds » de « la politique congolaise » pendant qu’ils jouent tout simplement « un rôle », celui d’ « acteurs apparents ». En bons « acteurs apparents », ils veulent parachever l’oeuvre de la production du Congo-Kinshasa comme « Etat raté ». Une œuvre entreprise depuis 1885 à Berlin et intensifiée au moment de « la guerre dite de libération de l’AFDL ».
Falsificateurs de l’histoire, ils souffrent du « syndrome de Laurent-Désiré Kabila », comme dirait Boniface Musavuli. Déjà, sur les plateaux des télévisions « internationales », ils avouent que « leur candidat » aux élections-pièges-à-cons du 23 décembre 2018 bénéficie de l’appui des « pays voisins ». Ils font semblant de n’avoir pas compris de quoi « leur copain », « le Raïs 100% », a été et est toujours « le nom ». Contrairement aux apparences !
Les minorités éveillées et organisées devraient s’engager dans une compagne de mobilisation populaire pour la paix et l’unité du Grand Congo-Kinshasa contre tous les agents du statu quo.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961