Par Jean-Pierre Mbelu
Deux journalistes belges expliquent en des termes trop clairs une partie importantes de « l’enjeu congolais » actuel. Pendant que nous comptons les jours nous séparant des « élections-pièges-à-cons » et que nous injurions au point de participer à la guerre raciste de prédation et de balkanisation de notre pays, ces deux journalistes, à partir de la Belgique éclairent les choses.
Le souhait de rompre avec le néocolonialisme et le néolibéralisme ne devrait pas nous détourner du souci de savoir ce qui se passe au juste. « Savoir est un pouvoir », dit-on. Ces deux articles montrent comment « les nôtres » coopèrent avec les autres pour la cause qu’ils veulent servir aux dépens des Congolais.
Quand on a lu ces deux articles et qu’on y ajoute le livre intitulé « Les réseaux soros à la conquête de l’Afrique » (2017), il est possible de lutter pour un autre Congo-Kinshasa en connaissance de cause.
Les deux articles sont là :
– « Bienvenue en Ploutocratie: Kazakhgate, Afrique, réseaux… Le MR à tous les étages »
http://www.kairospresse.be/article/bienvenue-en-ploutocratie-kazakhgate-afrique-reseaux-le-mr-tous-les-etages
– « Congo: la Belgique est aux abonnés absents »
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/11/19/congo-la-belgique-est-aux-abonnes-absents/
Le souhait de rompre avec le néocolonialisme et le néolibéralisme ne devrait pas nous détourner du souci de savoir ce qui se passe au juste. « Savoir est un pouvoir », dit-on.
Ces deux articles ont l’avantage de citer des noms connus et de faire allusion aux rencontres dont plusieurs d’entre nous ont une idée. Ils sont d’actualité. Ils facilitent, sans la justifier, la compréhension de l’altercation qu’il y a eu récemment au Parlement Européen entre Paul Nsapu et Louis Michel.
Ces deux articles ont »l’avantage » de ne pas être écrits par des compatriotes congolais. Ils seraient devenus des ennemis jurés des fanatiques, thuriféraires, applaudisseurs et tambourinaires des copains et coquins cités. De plus en plus, je partage le point de vue de Simon Bolivar quand il écrit : »Ils nous dominent plus par l’ignorance que par la force ».
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961