Par Jean-Pierre Mbelu
La guerre de basse intensité se poursuit. Au cours de cette guerre, »les élections » peuvent être des »pièges-à-cons ». Les amnésiques y succombent.
Ils perdent de vue le rôle de ces »élections » dans la mise en pratique d’une »stratégie du chaos et du mensonge ». »La haine de soi » alimente la politique du »diviser pour régner » et de l’instrumentalisation de la guerre en tant qu’opération économique rentable, comme dirait Riccardo Petrella.
Les relations fraternelles et amicales sont mises à dure épreuve. Les plus fragiles et/ou fragilisées se brisent. »Les nègres de service » et les tireurs des ficelles tapis dans l’ombre rigolent sous cape. »Le coup d’Etat » permanent enregistre ses victimes. Le conditionnement intellectuel aussi.
Nous avons cru, à tort ou à raison, que d’un processus vicié et vicieux pris dans l’engrenage d’un mensonge systémique pouvait sourdre »la vérité » sans justice.
Il ne serait pas étonnant que les jours, les mois et les années à venir nous réservent d’amères surprises. Nous avons cru, à tort ou à raison, que d’un processus vicié et vicieux pris dans l’engrenage d’un mensonge systémique pouvait sourdre »la vérité » sans justice.
Cela après plus de cinq décennies de »coup d’Etat permanent » !
Dans cet ordre d’idées, ce communiqué mérite d’être lu attentivement, na bokebi nyonso, comme on dirait en lingala.
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961