Par Jean-Pierre Mbelu
Les questions du genre Qui est le responsable du journal Le Monde ? Quel rôle ce média joue-t-il parmi les médias dominants français ? Pourquoi révèle-t-il ce projet nihiliste d’alias Joseph Kabila maintenant ? ne sont pas posées. Ce journal jouit d’un préjugé favorable dans le mental de plusieurs compatriotes. Pour eux, c’est « un média international ». Il y là un problème sérieux.
Un soir, un jeune ami m’appelle au téléphone. Il m’invite à suivre un documentaire sur Glencore sur France 2. Il me dit ceci : « Père, tout ce que tu m’as toujours dit sur Dan Getler, c’est ce que France 2 est en train de confirmer. Il a suffi que cela passe sur « un média international » pour que je puisse croire ». Il n’est pas le seul dans ce cas. Il a suffi que CNN parle de l’esclavage des noirs en Libye pour qu’il y ait, dans la diaspora africaine un lever de bouclier-feu-de-paille. Quand Riccardo Petrella dit que la guerre est une activité économique rentable, les réseaux sociaux congolais s’emballent et la vidéo est plus de mille fois partagée. Tout comme quand le journal Le monde révèle le projet nihiliste d’alias Joseph Kabila : » « Je mourrai d’une balle dans la tête. » Joseph Kabila aime confier à certains de ses visiteurs qu’il pense sa destinée déjà écrite. A 46 ans, le président de la République démocratique du Congo (RDC) n’aurait rien à perdre car, feint-il de penser, sa fin sera tragique ».
Cet extrait du journal circule en permanence sur les réseaux sociaux congolais. Et les questions du genre Qui est le responsable du journal Le Monde ? Quel rôle ce média joue-t-il parmi les médias dominants français ? Pourquoi révèle-t-il ce projet nihiliste d’alias Joseph Kabila maintenant ? ne sont pas posées. Ce journal jouit d’un préjugé favorable dans le mental de plusieurs compatriotes. Pour eux, c’est « un média international ». Il y là un problème sérieux. Dans l’imaginaire de plusieurs compatriotes congolais, la fonction de lobotomisation exercée par « les médias dominants » a encore de beaux jours devant elle. Cheikh Anta Diop avait raison quand il disait que « le mal fait pat l’occupant est trop profond« . Et dans ce contexte, « les médias alternatifs » auront encore du mal à pouvoir s’imposer. Tout comme les sources dont ils s’inspirent. Celles-ci sont souvent diabolisées sans discernement. Cela étant, « les élites organiques et co-structurantes » de la société congolaise de demain devraient tenir compte de cette donnée ; de l’hybridité dans laquelle plusieurs compatriotes nagent encore. Les comprendre sans renoncer à leur rôle d’éveilleuses des consciences. Elles devraient toujours se dire : « Le rôle d’un intellectuel est d’armer et non de séduire. »
Les compatriotes échangeant ce dernier extrait du journal Le Monde ne semblent pas être sensible aux conséquences à en tirer : alias JOKA est « un kamikaze ». Il n’est pas venu au Congo-Kinshasa pour « le pouvoir ». Il a une mission mafieuse à réaliser. Et comme tous les mafieux, il connaît à l’avance son sort. Il conduit une « politique nihiliste », une « politique du néant » dans la mesure où il est téléguidé par les forces qui s’en serve.
Les compatriotes échangeant ce dernier extrait du journal Le Monde ne semblent pas être sensible aux conséquences à en tirer : alias JOKA est « un kamikaze ». Il n’est pas venu au Congo-Kinshasa pour « le pouvoir ». Il a une mission mafieuse à réaliser. Et comme tous les mafieux, il connaît à l’avance son sort. Il conduit une « politique nihiliste », une « politique du néant » dans la mesure où il est téléguidé par les forces qui s’en serve. Même quand il accumule les biens et l’argent, c’est pour rien. Lui dire : « Monsieur le Président, il y a une vie après la présidence » ; cela n’a pas de sens. Il a une mission qu’il doit mener jusqu’au bout : exterminer les Congolais(es), livrer le Congo-Kinshasa aux vautours, atomiser les Congolais(es) et détruire leur identité ; balkaniser leur pays, etc. S’il attrape une balle dans la tête tout en réalisant cette mission, il mourra en « héros » vis-à-vis de ses parrains et autres commanditaires. Et qu’il y ait eu des Congolais(es) pour nommer cette « politique du néant », « cette politique nihiliste », « notre jeune démocratie », cela dépasse l’entendement des esprits éveillés.
Attendre de cette « politique nihiliste » des élections libres, démocratiques et transparentes, c’est de la folie. En attendre des marches permises par « la loi », c’est encore une fois de la folie. Il n’y a jamais cru et il n’y croira jamais. Cela ne fait pas partie de sa mission de « kamikaze ». Lui au moins, connaît son sort. Que vont devenir ses courtisans ? Ces peureux qui ont instrumentalisé « le droit » pour soutenir « la politique nihiliste » d’un « kamikaze » ?
Babanya Kabudi
Génération Lumumba 1961