Par Jean-Pierre Mbelu
« Kozanga koyeba ezali liwa ya solo » – Babanya Somba Manya
Plusieurs compatriotes épris du sens du débat et de la réflexion ne semblent pas comprendre qu’ils soient dans la ligne de mire des « politicards » ayant renoncé aux choses de l’esprit et ayant, de près ou loin participé à la guerre raciste de prédation et de basse intensité menée contre le Kongo-Kinshasa depuis bientôt plus de deux décennies.
Ces compatriotes donnent l’impression de n’avoir pas compris que cette guerre est dirigée contre l’intelligence pour la promotion du « commerce doux » et la fin des Etats-nations souverains. Ils auraient intérêt à étudier « le profil » dont les acteurs pléniers de cette guerre raffolent à partir des « coulisses » où ils opèrent.
Ces compatriotes donnent l’impression de n’avoir pas compris que cette guerre est dirigée contre l’intelligence pour la promotion du « commerce doux » et la fin des Etats-nations souverains.
A ce point nommé une lecture ou une relecture de deux livres pourrait être recommandée. Les voici :
P. PEAN, Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990-1994, Paris, Mille et une nuit, 2005
J. RIVER, Rwanda : L’éloge du sang, Paris, Max Milo, 2020.
Tuer Monseigneur Munzirhirwa, Floribert Chebeya, Rossy Mukendi, Père Vincent Machozi, Kadiombo, etc. , ce n’est pas le fruit d’un hasard. « Le crime de penser, c’est la mort ». Surtout dans un monde où l’imposition de la volonté culturelle hégémonique est une question de vie ou de mort…
En 2018, j’attirai notre attention là-dessus tout en étant convaincu, à la suite de Fidel Castro qu' »on ne tue pas les idées ». L’article est là : Congo-Kinshasa. La guerre raciste de prédation est une guerre contre l’intelligence.
Depuis, les choses n’ont pas du tout changé. Elles deviennent pire pour le triomphe du « commerce doux ».
Babanya Somba Manya
Génération Lumumba 1961