Par Jean-Pierre Mbelu
Otages d’un processus affairo-politique vicié et vicieux depuis la guerre de l’AFDL, les politicards kongolais et « les mouvements dits citoyens » sont pris au piège des « élections-pièges-à-cons » afin qu’ils forment, eux-mêmes, la cinquième et la sixième colonnes des mondialistes, ennemis des Etats-nation souverains.
Ils sont, pour le moment, engagés davantage dans le processus de la déstabilisation du pays et de sa descente dans un gouffre sans fond. Affolés par « pouvoir-os-néocolonisé », ils ne savent même plus se mettre d’accord sur le sens des mots.
Les politicards kongolais et « les mouvements dits citoyens » sont pris au piège des « élections-pièges-à-cons » afin qu’ils forment, eux-mêmes, la cinquième et la sixième colonnes des mondialistes, ennemis des Etats-nation souverains.
Tel est le contexte dans lequel ils ne peuvent pas répondre à cette question de Madame Kumbi Ndjoko : «Pourquoi tant de personnes sont là à parler de la CENI, à préparer des manifestations pour une CENI dépolitisée alors que la mort elle ne cesse de faucher des vies? »
Et elle ajoute : « Qu’est-ce qui ne va pas dans nos têtes? N’avons-nous jamais appris ce qu’est une priorité? Ne pouvons-nous évaluer une situation avec lucidité? Qu’avons-nous à dire au monde? Que nos morts ne comptent pas et on s’énerve quand Kagame instrumentalise son génocide? »
Oui, Madame. Nos têtes ont des problèmes d’esclavage volontaire, de larbinisme, de socio et de psychopathie. Vous comprenez que j’en ai appelé à plusieurs reprises à une thérapie collective et/ou au changement de paradigme. Oui, Madame. Le pays a « son pouvoir-os », sa cinquième et son sixième colonnes d’une capacité destructrice inimaginable.
Tous, ils sont convertis au mondialisme au dépens de l’avènement d’un Etat-nation souverain au cœur de l’Afrique. Mawa ! Pasi na motema !
Babanya Kabudi Somba Manya
Génération Lumumba 1961